Si tu suis mon blog, j'ai déjà abordé ce sujet il y a 2 ans !*
Voici un récent historique désespérant de la situation...
On ne dit pas "cadavres d'oiseaux morts en masse entassés", on dit : "enfouissement de résidus de la filière agricole" !!!
Il faut avouer que ça claque, ça sent le rendement, la gestion et la productivité, le bien propre. Et si je pousse l'ironie, on en mangerait presque !!!
A travers cet article, je souhaite te partager ma colère. Un instant à oublier face à l'inertie des pouvoirs publics.
Les faits que j'évoque ici ne sont pas diffusés dans la presse. Tu trouveras tout en bas les liens qui datent déjà de l'année dernière.Que s'est il passé ?
Dans un village de Vendée, localité particulièrement dense en termes d'élevages avicoles, un chantier d'autoroutes a fait l'objet d'un enfouissement de millions de cadavres d'oiseaux issus des élevages intensifs**.
Selon la publication de l'association L214, ces "usines" à produire de la chair animale, agissent comme des antennes relais de la propagation de la grippe aviaire.
Comment comprendre cette situation ? Euthanasier en masse des animaux. Pourquoi en est on arrivé là ?
Petit rappel des conséquences sur la souffrance animale, le gouffre financier et la prolifération sur le vivant du fait de la persistance de la demande pour ces aliments.
👉L'ampleur de la crise liée à l’influenza aviaire.
Entre fin novembre 2021 et mi-mai 2022, plus de 20 millions de volailles ont été
abattues (avant la date d'abattage prévue !)
La filière volaille ne sait plus que faire des cadavres.
Les indemnisations de cette épidémie à la filière volaille ont été budgétisées
par l’Etat entre 400 et 600 millions d'euros.😡😠😡
comme les colonies reproductrices d’oiseaux aquatiques.
Ce ne sont pas les seuls. Des mammifères sont désormais touchés tels que
les chats, les renards, les visons ou les phoques, faisant craindre un risque de
pandémies.
👉Les décisions des autorités
Les seules solutions proposées étaient jusqu’ici le renforcement de
la “biosécurité” dans les élevages et des mesures d’hygiène, ainsi que
la surveillance des élevages de volailles.
On surveille et on cloisonne les oiseaux élevés pour leur chair mais aussi
ceux qui sont élevés pour la chasse et ceux des particuliers.
La France a décidé d’être le pays pionnier en terme de vaccination.
Début octobre 2023, la vaccination des canards d’élevage est devenue obligatoire,
ce qui représente environ 64 millions de canards à vacciner dans 2 700 élevages.
Les canards ont été ciblés, car ce sont des oiseaux fortement impliqués
dans la diffusion de la maladie.
Le coût de la campagne de vaccination pour 2023-2024 avoisine
Malgré cela, dès début décembre 2023, le niveau de risque de
grippe aviaire sur le territoire français a été relevé au seuil maximal suite
à la découverte de nouveaux foyers.
Selon un article des Nations Unies en date du 18 avril 2024, la propagation à l'être humain est un problème de santé publique important. Des centaines de personnes ont été infectées dans le monde par ce virus.
Seule affirmation de ces autorités qui semble les rassurer : la transmission inter humain n'est pas avérée. Autrement dit, la contamination va uniquement de l'animal à l'homme. Encore un prétexte pour ne rien changer !!!
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Des précisions sur mes accompagnements ?
https://alimentation-en-conscience.blogspot.com/2019/12/agenda-et-propositions.html
Pour aller plus loin :
*https://alimentation-en-conscience.blogspot.com/2022/02/linstant-oublier-depeuplement-preventif.html
https://www.l214.com/communications/20220427-enquete-grippe-aviaire-fosse-petosse/