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Ici je mange donc je vis
Tu trouveras dans ce blog mes rencontres inspirantes, mes découvertes savoureuses mais aussi mes instants à oublier.

L'étoile bleue n'a pas d'âge car elle renaît en permanence.
Et si tu suis sa lumière, elle peut te guider vers une transition alimentaire durable.

Les recettes savoureuses : Assiette de bricks aux blettes et la quiche rustique et protéinée



La blette est un légume intéressant
:
 peu calorique, riche en minéraux et oligoéléments. 

Sa consommation peut avoir des effets bénéfiques sur la glycémie, la pression artérielle, le transit intestinal.




Les bricks blettes, tofu, curry

Voici les ingrédients pour cette recette croustillante :

  • 10 feuilles bricks
  • 600 gr de feuilles de blettes préalablement blanchies
  • 80 ml de crème de soja (ou de riz)
  • 1 (à 2) cuillère à soupe de curry
  • 1 cuillère à café de curcuma
  • 150 gr de tofu fumé en petits dés
  • 2 échalotes
  • 1 gousse d’ail hachée
  • 1 belle poignée de raisins secs
  • Huile d’olive

La quiche rustique et protéinée

Pour la pâte : 
  • 200 gr de farine de blé (ou de riz)
  • 50 gr de farine de pois chiches
  • 100 ml eau tiédie
  • 1 petite c à c de sel fin
  • 6 c à s huile d'olives
Pour la garniture :
  • Environ 500 gr de feuilles de blettes pesées crues
  • 200 gr de tofu soyeux
  • 1 c à c de moutarde
  • 1 c à s de fécule
  • 1 à 2 c à c de levure maltée
  • 1 oignon émincé
  • sel, poivre, huile d'olives, gomasio pour saupoudrer
Cuisson 35 à 40 minutes à 180°
Ces recettes peuvent être réalisées avec des épinards ou bien une salade verte qui aurait un peu trop attendu😉

Envie de réaliser cette recette végétalienne ensemble ?

FB lessaveursdeletoilebleue

letoilebleue3.0@gmail.com

La transition alimentaire : Peu d'argent, beaucoup de nutriments

Quand on aborde l’idée de changer son mode alimentaire, tout semble déstabilisant au sujet du contenu de son assiette. Mais c’est aussi une perte de repères en terme budgétaire. 

J’entends souvent des remarques : « Mais tous ces produits nouveaux sont beaucoup trop chers... ». Bref, on a peur de dépenser plus si on dépense autrement.

Mon vécu personnel du point de vue financier

Pour partager brièvement mon vécu ici, je dirai que la végétalisation de mes repas a coïncidé avec une période de restriction budgétaire générale ! Mais je me suis aperçue du prix élevé des ingrédients issus des animaux… en les supprimant de la liste de mes achats !

 Puis je me suis informée sur les ingrédients d’origine chimique dans les aliments tout prêts. Mais oui, ce sont les préparations qui contiennent 30 ingrédients quand la même recette « maison » n’en contient que 5 ou 6 ! Ces produits du marketing sont très souvent bien onéreux à l’achat proportionnellement à un intérêt nutritionnel plus que médiocre.

Au fil du temps, j’ai consigné mes dépenses par catégories pour mieux les maîtriser : frais fixes, vêtements, cosmétiques etc. 

En retirant VPO (viandes, poissons, œufs) et les produits laitiers, savamment valorisés par les techniciens du commerce agroalimentaire, j’ai réduit mon budget d’environ 30 %. 

Ce qui m’a permis d’accéder à la gamme bio des petites surfaces de vente voire une épicerie écoresponsable de ma localité.

Mon regard sur l’aspect économique et financier

 Au cours d’une causerie, une personne m’a répondu ceci : « Tu comprends, ton lait d’amandes, c’est bien gentil, mais moi, j’ai 4 enfants alors je n’ai pas les moyens et le lait de vache, c’est beaucoup moins cher !!!»

Mais comment peut-on en arriver à une aberration pareille ?

Qui peut encore penser que les coûts de production sont réduits quand on achète un produit issu de la traite et de l'insémination forcée d'une maman vache (ou chèvre ou brebis) par rapport à une poignée d'amandes pressées dont on extrait le jus ??? 

 J’aimerais partager la dimension financière de la nourriture, car au-delà du « payer et emporter », cela implique tout un système. Et là, je dois t'avouer que je me sens aussi seule qu'une coccinelle sur un feuille d'artichaut !!!

Tout d’abord le jeu mortifère des subventions. De nos jours, les lanceurs d’alerte savent où trouver les montants versés. De quoi s’agit-il ? Ce sont des sommes que reçoivent les éleveurs. Mais de la part de qui ? Et bien de toi et moi en tant que citoyen.ne !!!

De la part de la Communauté européenne tout d’abord (la PAC). Un seul chiffre :  58 millions d’euros par an sont versés aux agriculteurs (éleveurs). Je te laisse rechercher leur taux d’endettement et leur revenu qui frôle le minimum social… Pourquoi continuer à cautionner ce flux d’argent qui coule à flots ???

Mais il existe un moyen en vigueur encore plus sournois de bloquer la transition alimentaire : ce sont les sponsors privés issus du conseil de l’Union européenne. Concrètement, ça veut dire quoi ? Ce sont les parrainages des grands groupes en majorité liés à l’agroalimentaire. Par exemple, les multinationales (type Coca-cola) qui arrosent l’Europe et exercent des jeux d’influence. Leur pouvoir s’étend ainsi et empêche en particulier la réduction des aliments surdosés en sucre, en additifs ou en résidus de pesticides, sans parler des pratiques polluantes. 

Face à ses accords de « parrainage », le bien-mal nommé Nutriscore, indicateur non-obligatoire sur les emballages, n’a qu’un rôle de figurant !

Voici les 10 entreprises qui dominent le secteur de l'agroalimentaire. Entente tacite, fraude alimentaire, réduction des coûts de production au détriment de toute éthique sont monnaie courante?

Mais revenons en France, les productions des produits animaux sont aussi « soutenues » par des aides publiques conséquentes. Les subventions versées par la France, actuellement, sont destinées aux producteurs conventionnels. 

Autrement dit, elles favorisent l’agriculture et élevage intensif, avec usage de pesticides et d’engrais chimiques pour les sols, farine animale et soja transgénique pour la nourriture des animaux. Appétissant, non ???

Il faut dire que la France fait partie des pays qui consomment le plus de produits animaux😡. On distingue les aides directes avec des chiffres qui me donnent la nausée : on parle d’un million d’euros par an pour les innocents lapins, 15 000 euros pour favoriser la torture des vaches dans les élevages etc.

Et puis les aides indirectes ou invisibles : ce sont les dispositifs qui permettent de réduire artificiellement les coûts de production. Ah ah, comprends-tu, à présent, pourquoi le lait d’une maman vache est bien moins cher à l’achat pour le consommateur que le jus de quelques amandes ?

Sachant qu’une vache a besoin de boire environ 80 litres d’eau par jour, si la facture d’eau est payée par le contribuable c’est nettement moins coûteux pour l’exploitant.e !!!

 A cela, on doit rajouter les dégradations de l’environnement causées par l’élevage qui sont aussi financées par nos impôts. C’est le cas de la pollution des eaux par les lisiers ou les algues vertes. Et pour terminer, je note aussi les pathologies liées aux épandages toxiques dont je me passerai de lister les noms savants (maladies cardiovasculaires, cancers et autres affections dites auto-immunes) qui sont prises en charge par la Sécurité sociale et donc nous tous.

Bref, nous payons pour produire des aliments que la majorité continue à consommer sans aucune nécessité et que nous sommes de plus en plus nombreux...  à ne plus acheter !!! 



Image de tendresse

 diffusée par le Sanctuaire GAIA en Espagne

 

 





Des solutions pour une meilleure gestion globale

 Pourtant, des solutions pour une meilleure gestion de la ressource alimentaire existent. Elles s’inscrivent dans un processus de végétalisation de l’alimentation pour le bien de tous, compte tenu du coût « réel » d’achat des produits issus des animaux.

Voici des propositions collectives que j’ai retenues. Elles peuvent être efficaces rapidement :

L’Association Végétarienne de France a lancé une mobilisation pour imposer aux collectivités locales de se positionner clairement pour les alternatives végétales : un repas végétarien par semaine pour commencer, une alternative végétarienne  chaque jour comme objectif.

La Croix Rouge s’associe avec le WWF (Fonds mondial pour la Nature, ONG) pour encourager la part végétale dans les assiettes : subventionner l’agriculture biologique et locale (et non pas chimique et hors France !), supprimer la TVA sur les produits biologiques et français, « municipaliser » la nourriture, sensibiliser sur les avantages de l’alimentation végétale.

À partir de ce type de propositions, nos élus doivent nous écouter.

Mes astuces pour une nutrition équilibrée à petit prix

De mon point de vue, équilibrer son assiette végétale avec peu d’argent est tout à fait possible aujourd’hui.

Je te partage quelques conseils généraux à mettre en application dans ta cuisine !

-       Pour les achats :

Ne pas céder aux sirènes de la grande distribution et à leurs corollaires, les multinationales

Observer les prix au kilo (voir tableau comparatif)

Privilégier les ingrédients de base (par exemple : sel gris non moulu)

Prioriser le zéro déchet (boîtes, bocaux, sacs…)

Et l’achat direct auprès des producteurs (Un intermédiaire de moins c’est entre -20 ou –30 %)

Pour illustrer cette recherche, j’ai procédé à un mini repérage de prix dans un magasin bio :

 

Aliment

Présentation

Marque

Provenance/ cultivé en

Prix au KILO en €

Pois chiches secs

En vrac

Natur’ Avenir

France

4,50

Pois chiches secs

En sachet plastique

Natur’ Avenir

France

5,32

Pois chiches secs

En sachet plastique

Markal

Italie

4,98

Riz semi-complet

En vrac

Celnat

Italie

3,95

Riz semi-complet

En sachet plastique

Markal

Sud Est IGP Camargue

4,70

Pruneaux

En vrac avec noyaux

Philia

France

13,95

Pruneaux

En sachet plastique dénoyautés

Danival

France

22,08

Je t’invite à observer l’influence sur le prix de l’emballage mais aussi de la provenance de l’aliment et la préparation qu’a subi le produit (dénoyautage)

 Repérages de prix réalisés au magasin MyBioShopde Sanary-sur-mer. 

-       En cuisine, je peux proposer de :

 - Préparer la cuisson des légumineuses (acheter les lentilles, haricots, pois chiches, graines sèches) et les cuire en quantité pour la semaine. Ensuite, cuisiner des accompagnements différents au fil de la semaine et s’assurer de cette manière un apport de base en protéines. Par exemple avec des pois chiches, je te suggère de prévoir un houmous, un couscous et une salade à l’oignon et au cumin. Je rappelle que 2 cuillères à soupe de graines cuites suffisent par repas.

- Associer dans la journée (pas forcément dans l’assiette) une légumineuse et une céréale demi-complète comme par exemple une tartinade à base de tahin (purée de sésame) ou une purée d’amandes sur du pain semi-complet.

- Privilégier les préparations à base de graines qui contiennent TOUS les acides aminés essentiels. Le soja (cultivé en France), le lupin et le chanvre peuvent paraître actuellement onéreux à l’achat. Mais si tu t’informes sur leurs bienfaits nutritionnels, tu comprendras l’enjeu d’en consommer. Sans compter qu’ils stimulent la production sur notre sol.

 Comment terminer ce topo qui peut paraître pesant ?

 Je reste convaincue, pour l’avoir expérimenté, qu’il est préférable d’acheter en plus petite quantité, mais au passage de sélectionner des ingrédients de base cultivés en conscience.

Un prix trop bas au kilo peut cacher le maillon d’une chaîne où on aura négligé le soin apporté à la culture, au transport, à l’emballage ou bien encore à la rémunération du producteur ou du commerçant.

L'aspect financier d'une situation est souvent le nœud révélateur. Et cette règle s'applique de façon extrêmement âpre quand on envisage la transition alimentaire.

 

Obtenir de bons nutriments avec peu d’argent, je t’accompagne dans cette aventure ? 

D’autres sujets de réflexion ?

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https://www.facebook.com/lessaveursdeletoilebleue 

 Une des sources : https://www.viande.info/elevage-viande-subventions-aides-europeennes#biblio

Le produit du mois : le dessert chanvre à la noisette

Une nouveauté particulièrement savoureuse😋 

La marque Sojade est basée en Bretagne et la gamme de produits innovants s'élargit. J'ai découvert ce produit qui existait déjà au chocolat. 

Consommé en dessert, il peut aussi être utilisé en guise d'ingrédient hydratant pour rajouter du moelleux dans un gâteau à la noisette (à la place du yaourt au soja😏)


 

Contenance 180 Gr 1,67€ l'unité

Trouvé au magasin Super G Bio

878 chemin de la Farlède

Rond point de l'Europe

83500 La Seyne sur mer

Ou bien aussi au magasin MyBioShop

👉 Je précise que je n'ai aucun accord avec les marques et que mon seul intérêt est de partager mes recherches dans le sens d'une transition alimentaire durable.

L’instant à oublier : Solid’ère vraiment ???

Au cours de mes rencontres, il m’arrive d’échanger avec des personnes qui sont en grande difficulté financière. Que ce soit de façon momentanée ou suite à une situation de longue date, ceci impacte forcément le budget alimentation.

Et certaines personnes vont se ravitailler auprès des structures sociales de leur commune. 
Le "colis" des aliments que ces personnes récupèrent pour «vivre» me consterne !!!

Sachant que ces lots sont des invendus de la grande distribution, on peut s’attendre au pire au niveau nutrition😒😢

Mais quand va-t-on enfin être capable de faire la différence entre un bocal de pois chiches et une boite de thon ???

On peut noter que les personnes en difficulté ont souvent des problèmes de santé

Penses-tu que la chair broyée d’un petit cochon additionnée d’additifs chimiques, de sucre (appelé pâté) sera une nourriture adaptée pour une santé optimale ?  

Prenons un autre exemple : le thon, ce poisson géant, animal sentient victime de carnages réguliers dont la captation des métaux lourds dans la chair est maximale. Est-ce qu'il est bien sérieux de prétendre apporter une aide ou bien est-ce empoisonner ?

Continuer à détruire les mers et les océans, est-ce une aide qui fait sens quand on est une personne humaine qui a besoin de se reconstruire ?

Je note aussi que l'on trouve souvent des viandes d'abattage issus des élevages intensifs (volailles à bas coûts de production, oiseaux encagés et génétiquement modifiés pour développer du muscle très vite). Ce type de produit est d'une piètre qualité nutritionnelle, est-ce un progrès de nourrir aussi mal les personnes fragiles ?

La plupart du temps, les personnes bénéficiaires des aides sociales ont perdu leur emploi

Est ce bien moral de leur fournir des fruits et légumes cultivés au prix le plus bas dans des pays lointains, sans aucun respect des cultures et des êtres humains ? 

Et ce, au détriment de l'emploi dans nos localités, de potagers en zones urbaine, d'une réflexion globale sur les moyens mis en œuvre pour restaurer la souveraineté alimentaire. 

Autrement dit, le droit pour chacun.e d'accéder à une nourriture saine en fonction de ses possibilités...

Une dernière remarque amère à ce sujet : dans le prix du produit pour se nourrir, il faut compter le coût de l'emballage. Outre le fait qu'il y a bientôt plus de plastique dans la mer que de vies aquatiques, la question du contenant est à souligner. Soustraire jusqu'à 30% du prix du produit n'est pas négligeable. Dans ce cas, n'est ce pas envisageable de venir se ravitailler avec ses boites, bocaux, sacs, cabas vides ? 

Je peux partager que, en optant pour la réutilisation de l'emballage, dans la mesure du possible, j'ai observé une baisse de mes dépenses sur l'achat (sans emballage) des ingrédients de base (riz, pâtes, farine, huile etc). 

Cette baisse globale sur l'année m'a permis de sélectionner des fruits et des légumes issus de l'agriculture biologique où il n'existe pas de subventions de l'état  contrairement à l'agriculture chimique😠😒

Puis, comme cette baisse se confirmait, j'ai préféré m'adresser directement aux producteurs de ma localité ou aux petits magasins bio.

Va-t-on saisir un jour les multiples avantages du zéro déchet, de la vente directe et de la végétalisation de l'alimentation ?

Afin d'être plus solidaire, il serait bon d'entrer dans une nouvelle ère du respect de la Terre et de tous les êtres vivants.

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Le sujet de la dernière causerie : Le commerce équitable

 Il m’arrive souvent d’évoquer l’importance de privilégier les productions locales pour une assiette variée et colorée. Mais qu’en est-il des produits tels que le café, le cacao, le thé ou la noix de coco, râpée ou en huile ?

Mon conseil est de réduire l’achat de ces aliments pour de multiples raisons en particulier l’impact de la consommation des énergies fossiles que cela implique. 

L’éloignement géographique ne nous permet pas de contrôler le cahier des charges associé au label bio.

J'ai été ravie de trouver, pour la première fois, des noix de cajou issues du commerce équitable dans un magasin de ma localité.

Car nos achats ont aussi un impact sur le facteur humain. Il existe un moyen pour consommer à l’occasion certains produits et favoriser des cultures  locales dans le respect des personnes qui travaillent la Terre. 

S'’adresser à des intermédiaires qui respectent une certaine éthique et imposer une garantie que les êtres humains seront rémunérés convenablement.

Que l'aliment soit d'origine locale ou occasionnellement plus éloignée, je proposerai, au moment de l'achat, de se référer au prix du kilo

De mon point de vue, un prix trop bas pour un produit exotique, peut cacher un manquement soit au niveau du mode culturel (engrais chimiques et/ou pesticides), soit une trop faible rémunération (voire aucune) de la personne qui a cultivé ou bien encore des modes de conservation pas avouables, des emballages peu recommandables pour la santé (cartons toxiques) et des conditions de transport préjudiciables

Pour être accompagné.e dans la jungle alimentaire

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La découverte inspirante : La Monnaie Locale Citoyenne La Fève

Avant de rencontrer les bénévoles de l‘association La Fève, je me demandais bien à quoi pouvait servir une monnaie dont les billets ressemblaient à ceux du Monopoly !!!😆


Et puis j’ai observé petit à petit l’étau qui se resserre autour de nous : les paiements auprès des commerçants qui ne sont plus que des lignes additionnées par un serveur centralisé dont nous ne maîtrisons PAS l’intention😟 

J’ai compris à quel point les capitaux constitués de la provision sur nos comptes bancaires sont gérés pour le profit de quelques-uns sur des places financières dont nous ne connaissons rien et qui ne servent PAS nos intérêts ni ceux des gens que nous côtoyons .

Quel est l’intérêt de ce moyen de paiement ?

Avec la Monnaie Locale et Citoyenne, nous prenons le contrôle, nous devenons acteurs et actrices dans notre localité.

Depuis deux ans, sur l’aire toulonnaise, nous pouvons, si nous avons saisi l’enjeu, donner la chance à la Fève de circuler davantage et donner du sens à notre consommation. Ainsi les particuliers ou les professionnels, gérants des petites entreprises de notre localité (les métiers qui sont notre tissu économique) mais aussi les indépendants (prestataires et professions libérales) peuvent être payés en Fèves.

                        Pourquoi est-ce important pour accompagner la transition                                  alimentaire ?

                        Si je paie mon panier de producteurs ou celui de l’AMAP, le pain ou l’épicerie en monnaie locale, le commerçant gagne tout aussi bien sa vie !

Et le projet voit plus grand : favoriser le commerce de proximité mais aussi préserver et reconquérir les espaces agricoles et soutenir les pratiques respectueuses de l’environnement.

Voilà un des éléments clé de ce projet : une économie plus humaine centrée au niveau local.

Il existe 80 monnaies locales en France. Mais pour l'aire toulonnaise, tout est expliqué ici : https://lafeve83.fr/