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Ici je mange donc je vis
Tu trouveras dans ce blog mes rencontres inspirantes, mes découvertes savoureuses mais aussi mes instants à oublier.

L'étoile bleue n'a pas d'âge car elle renaît en permanence.
Et si tu suis sa lumière, elle peut te guider vers une transition alimentaire durable.

Le sujet de la dernière causerie : le cadeau du cœur


Voici que ma proposition de causerie sur des sujets variés liés à l’alimentation en conscience prend un nouveau tournant.   

Une maman pour sa fille, un compagnon pour son amie… me contactent pour organiser une rencontre.

 Quel plaisir d’offrir un atelier à la personne qu’on aime !

Une idée cadeau intemporelle.


N’hésite pas à me contacter pour préparer une causerie ou un atelier culinaire pour la personne de ton choix
letoilebleue3.0@gmail.com

L’animal qui m’a fascinée : le ver de terre

En voilà un qui travaille 7 jours sur 7 sans être payé ! 
Et quel rôle essentiel !
Mesurant jusqu’à 1,30 m de long, le ver de terre vit dans la litière de matières organiques mortes.          


Il est sensible au dessèchement ce qui explique qu’il se cache. 
Mais il peut creuser des galeries verticales jusqu’à 1,50 m de profondeur.

 Et là, cher.e ami.e de la causerie, tu saisiras son rôle essentiel pour les sols.        
 Le lombric peut consommer jusqu’à 35 fois son propre poids de terre et son action consiste à dilacérer et pré-digérer les débris végétaux.
Ce qui est particulièrement fascinant, c’est que son action contribue à la dispersion des métaux, des bactéries et autres micro-organismes. Et cette contribution permet l’aération et la fertilisation NATURELLE des sols.

Alors, as-tu saisi pour quelle raison nous devons récupérer TOUS les déchets       végétaux  ET cesser de contribuer aux épandages chimiques ?

La recette savoureuse : La « chouffonnade » de tempeh

Je note la richesse de la langue française : couper un légume feuille en lanière se dit tailler en chiffonnade. Je ne résiste pas au plaisir de « chiffonner » un magnifique chou frisé une fois blanchi.
Au magasin Cap Santé, j’ai trouvé du tempeh nature. Il s’agit d’une préparation d’origine indonésienne à base de graines de soja germées. Elle s’adaptera à toutes les sauces.

Ingrédients : 

- 100 gr de tempeh
1 oignon émincé, feuilles de chou blanchi, potimarron cuit et coupé en dés
-  huile de tournesol, 1 c à s de concentré de tomates, thym, laurier, sel, poivre, une pointe de couteau de curcuma

 Préparation :

Je coupe le tempeh en dès. Puis je fais revenir à feu vif l’oignon dans l’huile puis le tempeh quelques minutes après.
J’ajoute le chou et les assaisonnements et je couvre d’eau pour laisser compoter.  Le  potimarron est rajouté ensuite avec le concentré de tomates et les assaisonnements.

La transition alimentaire : Comment être bien dans son assiette… à 2 ?


Que tu vives avec un homme ou avec une femme, que ce soit câlin du matin ou du soir,                     c est toujours le même besoin qui suit  : l’ un des deux a ...FAIM ! Et là c’est la fin !
Non je plaisante. Quoique...si je me plonge dans mes années de vie de mère de famille de moins de 50 ans, le ravitaillement, la préparation et le partage des repas était loin d’être un long fleuve tranquille. Cela ressemblait plutôt à une source d’insatisfactions.
Alors je me suis souvent sentie tiraillée entre  l’envie de « faire plaisir » en cuisinant, et le besoin de me respecter sous le regard d’un chef de famille dans le genre parent normatif très exigeant.
Voilà la description d’un couple au cœur  d’une famille où se nourrir en conscience semble compliqué. « C’est trop salé, pas assez cuit, mon père faisait comme ceci ou comme  cela ... » 

Combien de fois ai-je entendu ces remarques après des heures debout en cuisine et à la vaisselle ? !?
Alors aujourd'hui comment passer à table en couple en étant écouté.e dans ses  envies et ses besoins ?
Je suis heureuse de connaître des outils (ou moyens) qui permettent à chacun.e d’évoluer en lien avec les changements que nous vivons.
Oser répondre : « JE ne mange pas de cet aliment car il implique de la souffrance animale ».
 Et cela même si on ne voit rien d’un animal dans l’assiette, c’est exprimer son ressenti et respecter son partenaire si son éveil de conscience est plus lent. 
Oser s’affirmer dans ses choix alimentaires deviendrait - il un moyen 
de s’épanouir à deux ?
Pour une causerie sur l’alimentation en conscience
FB @lesaveursdeletoilebleue                                       

L’astuce nutritionnelle : la mono-diète « pommes épices »


Aujourd’hui, je te partage un moment de vie que je tenais à expérimenter :
Passer une journée pour soulager mon système digestif, mettre un peu au repos le système de production enzymatique (oui, ce sont toutes les glandes qui se mettent à fabriquer les éléments de la digestion quand on mange) et faciliter l’élimination à la fois des sécrétions mais aussi des émotions négatives. 
On l’appelle mono-diète car on ne consomme qu’un type d’aliment.
Ici, en l’occurrence, le fructose qui fait partie des monosaccharides.



Plus à l’écoute de mon corps et des signaux qu’il envoyait au fil des heures, je me suis sentie gagnée par une énergie remarquable, comme épurée de l’intérieur et pas du tout fatiguée.

Ce que je peux te conseiller :
Choisir une journée de préférence seule et prévoir des activités calmes.
Sélectionner un fruit que tu aimes et qui te convient. 
Ne pas éprouver la faim. Ce qui explique
ma tartine du soir, par simple crainte de l’éprouver dans la nuit !!!

Liste de mes apports pour la journée :

Issus de l’agriculture biologique
-4 dattes medjoul, cannelle, gingembre
-8 pommes, 1 poire, 1 mandarine
- 1 tranche de pain de petit épeautre et 1 c à soupe de pâté aux noix
- Une infusion de verveine
- une tisane à l’hibiscus (thé rouge)
- 1,3 L d’eau filtrée

La « crupote» gingembre
 Le matin et renouvelée ensuite (avec de la cannelle)
 J’ai mixé 2 pommes, 2 dattes dénoyautées et j’ai râpé une lamelle de gingembre avec 1/2 verre d’eau

La compote à la cannelle
Pendant 20 minutes, j’ai cuit dans une casserole 6 pommes épluchées avec 1 c à s de cannelle en poudre recouverte d’eau. Le tout mixé et conservé dans un bocal.

A bientôt pour une causerie sur les moyens naturels de se sentir bien par l’alimentation
letoilebleue3.0@gmail.com

L’instant à oublier : Ne m’appelez plus jamais « BIO » !


 "Je suis une petite tomate triste. Triste car j’ai perdu mon identité.
Avant d’arriver ici, j’ai été transportée depuis le sud de l’Espagne.
 Mais c’est ici que s’arrête le fantasme du site touristique paradisiaque et des  souvenirs de vacances.

Car j’ai été cultivée en grande quantité et à l’identique.

Ah j’ai subi de nombreux contrôles !  
Et les producteurs qui me cultivent assurent sur leur site que je suis issue d’une culture responsable « Bio ».
Il parait que dans ce pays, la France, ma famille compte plus de 300 variétés de tomates waouh !
 Ici mon producteur n’a sélectionné que 5 d’entre elles. Mon patrimoine génétique a été modifié et ma plante mère a reçu des substances pour que je sois « présentable » et que j’arrive désirable dans le magasin où l’être humain m’a achetée. 

Les normes des modes de culture qui régissent le label « Agriculture Biologique » ne sont pas les mêmes selon les pays et ici des intrants chimiques sont autorisés.
Pour que je sois ronde et à la taille voulue le plus vite possible, on m’arrose beaucoup. Ce que je déteste ! Je suis le fruit d’une plante du soleil, pas une herbe folle qui est née de la dernière pluie.  De ma région de provenance, de nombreux puits clandestins pompent actuellement les nappes phréatiques qui sont en cours d’assèchement dans la région. Mes amis les arbres m’ont alertée : la désalinisation à gros volume de l’eau de mer pour l’irrigation provoque une déviance des courants marins. Et une érosion massive des côtes de mon beau pays est à venir.

Du point de vue nutritif, je ne peux donner que ce que je reçois ! Mon énergie de vie est artificielle car je dois être « en fruit » toute l’année et le peu de vitamines que je pourrais transmettre est sensible à la lumière et à la chaleur. Alors les stockages en frigos, pour me conserver le plus longtemps possible, les détruisent. Et s’il me reste des principes vitaminiques actifs, les humains d’ici sont en phase hivernale et n’en ont strictement pas besoin. Car je suis une plante de l’été. J’aime la chaleur du soleil, le parfum de ma plante mère et dans cet élan je produis une fleur d’un jaune lumineux qui grossit pour abriter mes graines afin de me reproduire comme tout être vivant. Mais ceci n’est pas possible car je suis issue d’un hybride F1 ... comme la grande majorité des semences utilisées sous le label A.B.

A cause des manipulations génétiques dont j’ai fait l’objet, le nombre de mes chromosomes est très élevé et l’être humain qui va m’avaler devra faire confiance à son système immunitaire… ou plutôt le remercier ! En effet, arrivé au niveau de l’intestin grêle, il est fort possible que le microbiote de l’être humain identifie les éléments qui me constituent comme étant inconnus. Et donc potentiellement toxiques. Et là, c’est une succession de troubles possibles pour lui. Des troubles qui peuvent se manifester par de la fatigue ou des douleurs abdominales en passant par des signes bien plus invalidants. Mais attendez votre pharmacie vous appelle… votre ordonnance est prête ! Oh je sais, je ne suis qu’une petite tomate bien impuissante !

Certains me répondront que ma couleur indique une bonne teneur en lycopène, une substance qui est un des précurseurs de la vitamine A. Ce qui aurait de nombreuses vertus dont la prévention du cancer.  Alors là, je vais me mettre en colère et virer encore plus rouge ! Et je répondrai qu’au lieu de chercher des aliments « médicament », il serait plutôt souhaitable de commencer par retirer les aliments « poison » tels que les additifs alimentaires et les produits issus des animaux dont la viande rouge reconnue scientifiquement comme étant cancérigène. Car les animaux, aussi, sont mes amis.

Ah j’allais oublier : l’emballage qui a servi à mon transport en petite quantité dans le magasin où l’être humain m’a achetée est issu de la pétrochimie. Cette substance ne se retraite pas et je suis triste car je suis vendue sur l’autre bord de cette même mer qui m’a vu naître et il y a fort à parier que l’emballage finira dans l’eau et contribuera à nuire à un animal aquatique.

Je suis une petite tomate venue d’Espagne. Ne m’appelez plus jamais Bio ! "

La découverte inspirante : MyBioShop


Aujourd’hui je te présente un magasin que j’affectionne tout particulièrement. 


On y trouve des fruits et des légumes de saison, des cosmétiques et des  produits d’entretien respectueux et sans substances nocives, un large choix en épicerie et aussi des livres.




Mais la raison principale de ma fréquentation de ce lieu situé en bord de mer est l’écoute, la possibilité d’échanger sur les sujets qui me tiennent à cœur autour des animations proposées. 

Maître mot : EVOLUTION

En route vers la TRANSITION


FB @mybioshopsanary