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Ici je mange donc je vis
Tu trouveras dans ce blog mes rencontres inspirantes, mes découvertes savoureuses mais aussi mes instants à oublier.

L'étoile bleue n'a pas d'âge car elle renaît en permanence.
Et si tu suis sa lumière, elle peut te guider vers une transition alimentaire durable.

La récolte des….poireaux


Avec ses racines chevelues, le poireau peut se récolter jusqu’au début du printemps.

Riche en fibres alimentaires qui participent à la réponse immunitaire, ce légumes nous apporte du calcium, du fer, du potassium et du magnésium.

En plus des vitamines A, C et B6, on notera les vertus antioxydants et antimicrobiennes du poireau grâce à un composé organo sulfuré. Autrement dit il apporte du soufre.

Un élément biochimique totalement ignoré qui pourtant joue un rôle aussi essentiel que le fer dans notre corps !

Une délicieuse soupe ou une quiche crémeuse, les idées recette avec le poireau ne manquent pas!

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Des Mots pas des Maux : Welfarisme / Abolitionnisme

 L’association Welfarm s’attache à mettre au grand jour les pratiques les plus cruelles et habituelles dans les élevages des animaux « de ferme ».

La grande concentration des animaux ou bien le transport sont évoqués en particulier.


Dans leur communication, je relève une comparaison centrée
sur le bien- être animal. Welfare
en anglais.

On explique par exemple que c’est mieux d’acheter de la chair d’un animal qui n’a pas été encagé toute la journée, n’a pas été castré à vif (chapon) et a été abattu dans de bonnes conditions !!!

On invite aussi les consommateurs à acheter les aliments issus des animaux produits dans leur localité et portant le label bio …

Bref, tu connais le couteau (de l’égorgeur bio) ??

Si si, c’est  celui qui fait pas bobo !!!

Loin de remettre en cause les avancées et la prise de conscience que l’action de Welfarm apporte, je suis en droit de m’interroger.

En fait, le welfarisme considère qu’il y a une « façon de mourir » 

pour un être sentient !!!

Et là, si je caresse un chat ou un chien, je me demande où est la logique de tuer un petit veau ???

Par chance, il existe une autre façon d’élargir sa sphère de considération.       En effet, un courant de pensée différent évoque le fait que l’exploitation  animale peut être tout simplement abolie.

Autrement dit, se passer d’utiliser un animal pour se nourrir, mais aussi tout autre «  utilisation ».  Les personnes qui défendent les animaux sont très souvent abolitionnistes.

Elles considèrent que la pensée spéciste amène à la libération animale. Ce qui signifie qu’un animal dit « de ferme » n’a pas plus à être discriminé qu’une personne handicapée, une autre appartenant à une communauté, de couleur de peau différente ou selon un autre critère.

 Et, qu’il est important de prendre en compte l’intérêt de tous les êtres sentients (à plumes ou à poils) y compris les êtres humains !

Alors qu’en penses-tu? Au-delà des mots, si nous laissions parler notre cœur pour devenir des gardiens d’une humanité plus respectueuse ?



 

Se nourrir sans cruauté On en parle ?

letoilebleue3.0@gmail.com

FB lessaveursdeletoilebleue

 

L’instant à oublier : Rose de honte !!!

 Parmi les lanceurs d’alerte dont je suis les actions, se trouve l’Organisation Non Gouvernementale Foodwatch.

Née en Allemagne, Foodwatch a pour objectif de mettre en évidence ce qui est clairement nommé « l’arnaque à l’étiquette ».


Autrement dit, montrer au grand jour à quel point les industriels de l’agroalimentaire, n’hésitent pas à user d’astuces pour gruger le client de façon quantitative (moins de produits dans le paquet) ou bien qualitative (ingrédients d’origine douteuse).

Afin d’en avoir le cœur net sur l’emploi des additifs, je me suis donc rendue dans un supermarché disposant d’une centrale d’achat imposante. Communiquer autour de la présence d’additifs dans les aliments me parait crucial, car de nombreuses études prouvent à quel point ces substances interagissent défavorablement dans la réponse immunitaire. Le microbiote intestinal les identifie comme étant des intrus et met en branle les défenses. 

Ce point n’est pas négligeable en période hivernale et de circulation de corona !!!

Me voilà plantée devant le rayon où se trouvent les découpages des cuisses de cochon sous plastique. Alors là, c’est tout d’abord la tristesse qui m’envahit car, sur les 2 rayonnages, je ne compte pas moins d’une trentaine de ces paquets de chairs de petits porcelets.

Des innocents nés d’une truie       bloquée de tout son poids par des stalles, génétiquement modifiée pour mettre au monde de plus en plus de petits.

 Porcelets à qui on a coupé la queue et arraché les dents et qui ont été castrés sans aucune forme d’anesthésie (si le genre masculin me lit, il pourra peut être comprendre...).

Des tranches de jambon sous différentes appellation pour mieux perdre et appâter l’acheteur.

Mais de la tristesse, je passe à la colère parce que nous savons que la cuisse du malheureux porcelet  passée aux sels nitrités augmente de volume en eau. Ce qui ajoute du poids à la vente. Cette chair est aussi  injectée de sucre, la saveur préférée. Malins les chimistes !

Et ce n’est pas fini, car la majeure partie des ingrédients contenus dans ces barquettes (sauf 2 marques ) contiennent des nitrates et des nitrites. E 249, E 250, E 251 et E 252 .  La démonstration de l’effet cancérogène de ces substances est avérée *. Oui mais voilà une salaison c’est gris !!  

Si tu consommes encore ces produits issus de la souffrance animale, as-tu envie que ton jambon soit gris ???              

Pour ma part, la colère est devenue de la honte. Comment peut-on avoir perdu son humanité au point de continuer à vanter ces produits prétendument alimentaires ? Et ce, à grand renfort de campagnes publicitaires dont les budgets atteignent le montant du P.I.B. d’un état africain !!!

Honte à ces magasins qui, jusqu’en 2019, montraient une hausse annuelle de leurs ventes de + 30 %. Mais, me diras-tu, c’est pas cher. Et les gens ont peu d’argent pour se nourrir…

Cette objection me rend de plus en plus rose de honte compte tenu du montant des subventions (celles de l’état et celles de l’Europe). Sans elles, la majeure partie des exploitations (élevages) sont condamnées du point de vue comptable. D’ailleurs, il arrive fréquemment que des incendies se déclarent dans des élevages et tous les animaux périssent brûlés vifs (accident ou coup d’assurance ???).

Honte à ces dirigeants de magasins et décideurs qui cautionnent la torture animale et l’empoisonnement par produits   chimiques pour perpétuer l’habitude du « jambon » et  perpétuer la « tradition » française.

Mais ça, détourner le sens des mots, c’est encore un moyen fallacieux très utilisé… Pour ma part, je préfère déguerpir au plus vite du rayon et de ce magasin Rose couleur …  poison !!!


* les sels nitrités sont directement responsables du cancer colorectal. Le 28 janvier, le député Richard Ramos a porté au parlement un projet pour retirer ces additifs

Le sujet de la dernière causerie : Les intelligences animales

 Au cours de mes discussions, en particulier au sujet de la production des aliments d’origine animale, il m’arrive d’évoquer des études très récentes.

Elles sont réalisées par des observateurs animaliers (éthologues), biologistes ou neuroscientifiques cognitifs (spécialistes du comportement). 

Et montrent à quel point les êtres sensibles, qui appartiennent à une autre espèce que la nôtre, sont capables de coopération, d’entraide, de jeux, de reconnaissance faciale humaine, d’apprentissage, de sensibilité à la justice ou à la compassion, de câlins après le combat, etc.           

Ces observations nous montrent, une fois de plus, que les animaux éprouvent des émotions et nous amènent à reconsidérer le regard que nous leur portons.

Le menu savoureux : Le repas sans soja

 Toujours dans la recherche d’ingrédients issus de ma localité, 

voici le joyeux défi du mois !

Oui, si tu as lu ma tentative de synthèse sur le soja, tu as saisi le nombre de réticences que cet ingrédient de la cuisine végétalienne suscite.

Alors, je te propose un menu de saison avec une céréale sans gluten que j'apprécie particulièrement (le millet) et une source de protéines végétales à favoriser (le lupin).

Entrée :

Salade de millet aux 2 racines, sauce comme une mayo au Morice

Les ingrédients : 

- millet cuit dans deux fois et demie le volume d'eau
- radis roses et carottes, le tout râpé
-olives noires dénoyautées

Pour la sauce :
- yaourt nature de riz Morice
- moutarde
sel, poivre huile de colza, huile d'olives



Assiette chaude : 

Brunoise de lupin au céleri et riz semi complet de Camargue

Les ingrédients : 

- échalotes, carottes, céleri, pavé de lupin coupés en petits tronçons

- huile de colza, sel, poivre, concentré de tomates

- à servir accompagné d'un riz semi complet



Dessert : 

Mini tarte pommes cannelle et noisettes

Les ingrédients : 

 - Pour la pâte brisée : farine, sucre, margarine végétale, sel, lait d'amandes

- compote de pommes à la cannelle

- noisettes concassées


 

 


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