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Ici je mange donc je vis
Tu trouveras dans ce blog mes rencontres inspirantes, mes découvertes savoureuses mais aussi mes instants à oublier.

L'étoile bleue n'a pas d'âge car elle renaît en permanence.
Et si tu suis sa lumière, elle peut te guider vers une transition alimentaire durable.

Le produit du mois : Les filets de lupin

 La gamme des produits proposés par la marque Pronatura Végétal gourmand m’impressionne.

On y trouve des galettes aux légumineuses assaisonnées de façon très variée, des émincés, des purées, des plats préparés labellisés AB. Le tout à base d’ingrédients cultivés en France.

La mention sans soja pourra rassurer celles et ceux qui n’ont pas saisi les bienfaits de cette graine et à quel point les lobbyistes de l’industrie laitière voudraient sa disparition de l’alimentation humaine* !!!

*les fameux conflits d’intérêt…

Le lupin est une excellente légumineuse qui se substitue aux protéines animales en association avec des céréales.         

Ce qui est le cas de ces filets incluant de la farine de riz. Ils s’adaptent à toutes les sauces et on peut aussi simplement les poêler .

Les filets de lupin Nature

2 portions de 100 gr  Prix : 4,03 €

Trouvé au magasin Super G BIO 

878 chemin de la Farlède 

Rond point de l’Europe 

83 500 La Seyne/s mer

Ouvert du Lundi au Samedi 9h-19h 

La recette savoureuse : La piémontaise végétalienne



Pour la salade :

Þ 500 gr de pommes de terre cuites

Þ 3 ou 4 cornichons

Þ 2 tomates

Þ 1/2 poivron vert

Þ 100 gr de tofu fumé

 Pour la sauce :

Déposer les ingrédients dans le bol du mixer à pied :

Þ 1 c à s de moutarde

Þ 80 ml de lait de soja ou de crème mais pas de lait d’amandes ou de riz

Þ 100 ml d’huile de colza

Þ 1 pointe de couteau de curcuma et / ou de sel kala namak ou poivre du moulin

 Envie de réaliser cette recette végétalienne ensemble ?

FB lessaveursdeletoilebleue

letoilebleue3.0@gmail.com

Des MOTS pas des MAUX : Viande/Vivres

 Aujourd’hui, je voudrais me pencher avec toi sur un mot que je ne prononce plus. Par mesure de respect, je me contrains à l’utiliser encore selon la pensée plus ou moins consciente de mon interlocuteur(trice). Il s’agit du mot « viande ».

Voici un aperçu de ma recherche :

Du point de vue étymologique, « viande » provient du latin vivanda, dérivé de vivenda qui signifie « qui sert à la vie », formé à partir de l’adjectif verbal vivendus issu du verbe vivere donc vivre.  Ainsi au Moyen âge, on désignait par le mot « viande » tout aliment qui entretient la vie.

 

Surprenant ! En fait, on utilisait ce mot comme un synonyme du pluriel « Les vivres ». Autrement dit ce qui se buvait ET ce qui se mangeait, peu importait l’origine. Et si on considère la nourriture    quotidienne du peuple à cette époque, on peut penser qu’elle  était majoritairement d’origine végétale (blé, vin, olives…) et plus rarement d’origine animale.

Puis arrivent Rabelais et les gargantuesques agapes. On parle alors de « viandes célestes » ou de « viandes creuses » pour parler de nourritures peu substantielles

Tiens, tiens ! Et si je présentais à table mon savoureux gaspacho ou mon F’omage d’amandes aux herbes en disant : goutez-moi ces viandes célestes !!!

Imagine un peu la tête de mes convives !

Je note ensuite qu’au XIVème siècle, le mot « viande » désigne « la chair des animaux à sang chaud ».  Intéressant !   

Donc ce mot n’indique plus ce qui fait vivre puisque on  exclut, de fait, les végétaux et les poissons.

Mais passons au siècle des Lumières, les textes de Molière et jusqu’au XIXème siècle où les femmes en longues robes ne montraient pas leurs chevilles par pudeur. Mais si un sein dépassait du balconnet, on disait cachez « ce sein » ou « votre viande » que je ne saurais voir. Ah ah, nous y voilà ! En plein cannibalisme !!! Ce mot désignait donc… de la chair humaine !

Et puis en moins de 50 ans, alors qu’il désignait « ce que la Terre produit selon la saison », le mot « viande » a perdu tout son sens propre. De nos jours, il veut dire uniquement  « la chair des animaux » issus de la boucherie ou de la chasse.

Pour ma part, après un demi-siècle d’ignorance à la fois de la souffrance animale et de l’étymologie de ce mot, je préfère dire « chairs animales » pour désigner des morceaux de cadavre. 

 


Les mots aussi portent des masques et ils causent bien des maux. 

Ils cachent une réalité qui ne sert pas forcément les intérêts des êtres humains et encore moins ceux des autres animaux.

 


La récolte des … prunes

 Jaunes ou pas. Reine Claude ou reine des jardins, les prunes viennent nous signaler que l'été parfois indien… touche à sa fin...du moins dans ma localité.

   Elles seront délicieuses dans une tarte et apporteront entre autres bienfaits du phosphore, du magnésium et le précieux bêta-carotène                  (précurseur de la vitamine A).

La transition alimentaire : Et si ça commençait par ... les dents ?

Un témoignage bien personnel pour ce sujet. Il me parait important car il fait partie intégrante de mon vécu de la transition alimentaire. 

Il s’agit de mon observation de nos dents et de l’occlusion dentaire. Autrement dit le fonctionnement mandibulaire, ce qui se passe dans la bouche et qui permet la mastication. Le rôle des dents m’a fortement interpellée suite à l’application d’une orthodontie corrective. En quelques mois, associé à mon choix alimentaire et une réduction des aliments qui contiennent du gluten,  j’ai observé :

Þ  une meilleure fluidité du transit

Þ la nette diminution des tiraillements de l’estomac

Þ La fin des ballonnements intestinaux

Ceci s’explique par un meilleur afflux des enzymes salivaires au premier contact de l’aliment. 

A cette occasion, j’ai observé nos cousins du règne animal. Les clichés du cabinet orthodontique ne révèlent PAS chez moi la féroce dentition de la lionne, pas d’incisives acérées pour déchirer, pas de molaires pointues pour broyer les chairs. A l’inverse, un alignement des dents et surtout un mouvement mandibulaire étrangement commun avec celui celui des équidés qui sont des ruminants (cheval, zèbre).  

    

Mais alors me diras tu, à quoi peuvent bien me servir ces incisives si courtes et alignées?      

Ici je répondrais que c’est la possibilité, effectivement pour l’espèce humaine, de broyer des chairs animales.

 Ceci ne signifie PAS que ceci est une nécessité. Mais laisse l’éventualité d’un mode alimentaire adapté au milieu.

Un peu comme les primates dont le menu est végétarien à 98%. Ce qui leur laisse l’occasion de croquer une ou deux sauterelles, pourvoyeuses en vitamine B 12 !!!

Le sujet de la dernière causerie : Les atouts en cuisine végétale

Au cours de mes discussions, j’aime beaucoup partager ce qui s’est amélioré pour moi

Nous ne sommes pas des ingrédients
Voici quelques aspects pratiques du passage à  la cuisine sans animaux : la conservation des ingrédients est facilitée (boites de conserves, bocaux de graines). 

Les risques de contaminations bactériennes sont très réduits (pas de listéria, ni salmonellose).  J’ai aussi observé la réduction de la quantité d’aliments réfrigérés (moins de consommation d’énergie) et dit adieu aux d’odeurs de putréfaction (coquilles des crustacés, emballage des poissons oublié dans la poubelle) !

 

D’autres chroniques à découvrir

https://alimentation-en-conscience.blogspot.com

Une idée pour une causerie ?

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