Bienvenue

Ici je mange donc je vis
Tu trouveras dans ce blog mes rencontres inspirantes, mes découvertes savoureuses mais aussi mes instants à oublier.

L'étoile bleue n'a pas d'âge car elle renaît en permanence.
Et si tu suis sa lumière, elle peut te guider vers une transition alimentaire durable.

La conscience évolutive : les cadeaux éthiques

 C'est le moment de l'année où on pense à faire plaisir à nos proches.

 Mais dans le contexte actuel, plus que jamais, pensons aux créations de nos localités et aux commerçants qui sont le tissu économique de nos lieux de vie. 

Voici quelques idées à partager :

Des idées cadeau unique  :

  • L'astuce zéro déchets : confection d'éponges durables, modèle exclusif fait main avec son côté qui gratte. Le tawashi peut être réalisé aux couleurs personnalisées. Mais attention, réalisé en coton, il ne supportera ni les produits ménagers toxiques pour la planète ni les graisses animales !!!
Me contacter  : https://www.facebook.com/lessaveursdeletoilebleue

Dans ma localité, je trouve aussi  : 

  • des créations de bijoux, d'objets décoratifs fabriqués le plus souvent à partir de matériaux recyclés : déco de fêtes, bijoux fantaisie exclusifs, fondants parfumés...


   
  • des solutions zéro déchets : Fabrication de produits naturels cosmétiques et d'entretien pour la maison. 
https://beebeelogis.fr

https://www.facebook.com/groups/490815034912180


  • des vêtements éthiques : une marque éco responsable, un engagement ancré et un talent de créatrice de dessins prometteur


https://www.artemisia-shop.fr/
  • des astuces culinaires :

Un soupçon de végétaux cultivés en bio et savamment 

conservés pour des saveurs inédites, une gamme de poudre

 de fruits et légumes bio produite dans le sud de la France !

A noter les déshydrateurs fonctionnent à l'énergie renouvelable                           


  • Un moyen pour transporter de l'eau dynamisée : La bouteille Flaska et maintenant la tisanière










L'équipement en cuisine qui évite les emballages, le transport et le coût d'achat des laits végétaux :
  • Un mixeur qui permet de fabriquer les boissons à chaud comme à froid selon les graines ou les oléagineux utilisés, mais aussi des compotes, coulis et purée pour bébé. 
Vendu avec un livret de recettes

 







Des vêtements bio et éthiques à base de coton et de chanvre issus du commerce équitable :




Chez ma ou mon libraire, je peux commander de beaux livres :
  • Laurent Baheux a réalisé une collection d'images en noir & blanc qui invite au voyage et à la découverte d'espèces sauvages. Un photographe engagé pour la cause animale.

Plus de 1000 photos présentées sur son site
http://www.laurentbaheux.com/

  • "A la française" Sébastien Kardinal nous prouve que la cuisine végétalienne se charge d'émotion et de raffinement. Une réédition appréciée
https://kardinal.fr/mes-livres






  • "Nourrir son enfant autrement " Sandrine Costantino. Quand la biochimie et la biologie s'allient pour apporter les bases d'une alimentation équilibrée et éthique
https://www.laplage.fr/catalogue/nourrir-son-enfant-autrement

  • "Tout le monde n'a pas la chance d'être végan" Laurence Peiau. Quand une journaliste, contribue à accélérer le basculement et affirme que respecter le Vivant dans son quotidien est une chance ! 
        A noter la préface du Dr Jérôme Bernard Pellet, médecin nutritionniste,                    chimiste et chercheur en alimentations végétariennes et végétaliennes.

Des MOTS pas des MAUX : végétaRisme / végétaLisme

 Mais quels seront les mots qui naissent aujourd’hui, vont figurer dans les dictionnaires et nous permettront de nous exprimer demain ? Voici 2 mots qui se ressemblent mais dont les différences de sens ont des conséquences importantes.

Car à la base, la racine étymologique du mot « végétarien » est quelque peu confuse ! Il a été formé à partir du latin végetus qui signifie « bien vivant, vif. » Mais employé, à l’origine par les britanniques, on peut penser que vegetarian a été formé plutôt  à partir du mot vegetables qui signifie les légumes.

Mais alors ceci excluait toute nourriture d’origine animale? 

Pas si simple. Car on trouve les 2 définitions du végétarien :

 1 Celui qui s’abstient de nourriture animale et vit exclusivement de végétaux, d’œufs, de lait, etc. — 2. Celui qui soutient que les végétaux constituent la seule nourriture qui convient à l’homme.

 Il faut avouer que cela n’est pas très clair !  En France, le mot végétarien apparait timidement vers 1850. Il est perçu comme une « doctrine » réservée à des excentriques ou bien des castes en Inde.

Toujours aucune distinction entre ceux qui consomment le lait, les fromages, les œufs et le miel qui ceux qui ne consomment rien venant du règne animal !

Et je rajouterai à cela une autre confusion souvent énoncée : la classification des champignons. Ils poussent parmi les végétaux et y sont souvent assimilés par erreur. Ils appartiennent au règne des « fongiques », un règne autonome et ils jouent un grand rôle écologique.

 


Bref, cela signifie que suivre une diététique végétarienne contribue fortement à utiliser, exploiter les animaux pour leurs sécrétions

Par exemple, pour obtenir des œufs, il est nécessaire de sélectionner génétiquement des oiseaux, de supprimer les poussins mâles à la naissance et pour finir d’exécuter les poulettes à 18 mois puisqu’elle ne vont plus pondre un œuf par jour et ne seront plus assez « rentable ».

 Par chance, voici la distinction que nous permet le Littré : 

· Végétarisme :  « Doctrine diététique, consistant dans l’abstention de tout aliment qui ne peut s’obtenir que par la destruction d’une vie animale » 

·  Végétalisme : « Régime des personnes qui se nourrissent exclusivement de végétaux ».

 Les mots peuvent amoindrir la valeur des choses.

Retrouver le vrai sens des mots permet d’être plus en accord avec sa pensée.

La recette savoureuse : La tarte au citron meringuée


C'est la saison des agrumes alors voici une savoureuse tarte.

Astuce : cette pâte biscuitée convient très bien pour une tarte aux pommes.

Je note les 3 étapes pour la réalisation : 


Pour la pâte biscuitée :

Þ 110 gr de sucre blond

Þ 85 gr de margarine végétale (ou une huile d'olive non fruitée)

Þ 4 c à s de lait végétal

Þ 1/2 c à c de sel

Þ 200 gr de farine T 65

Je mélange les ingrédients dans un saladier pour former une boule. 

Puis j'étale la pâte au doigt, je la pique avec une fourchette et je l'enfourne 20 minutes à 170°.

Pour la crème citron :

Þ Le jus de 4 citrons (environ 140 ml)

Þ Le zeste de 2 citrons

Þ 100 gr de margarine végétale

Þ 150 gr de sucre blond

Þ 45 gr de fécule de maïs

Þ 200 ml de crème végétale

Þ 1/2 c à c de curcuma en poudre

Je mixe les ingrédients mais je rajoute en dernier la crème et le curcuma. Et je verse dans une casserole à fond épais. Je remue vigoureusement avec un fouet puis j'épaissis à feu doux en tournant sans cesse avec une cuillère en bois pendant environ 10 minutes.

Et je verse sur la pâte refroidie.

 Pour la meringue  :

Þ Le jus filtré d’une boite de pois chiches (à température ambiante)

Þ 100 gr de sucre glace

Je monter au batteur les « blancs », j'incorpore le sucre et je répartis sur la tarte (de préférence avec une poche à douille). 

Je laisse cuire 50 minutes à 120°.

La transition alimentaire : Rater son plat ou bien trouver sa voie ?

 Aujourd’hui je voudrais te parler de mes débuts en cuisine végétalienne.

Revisiter mes recettes préférées a occasionné pas mal de ratés !!!  Même si j’ai pu trouver de nombreuses vidéos et des livres. Je dois dire qu’à la base, j’avais de solides connaissances en techniques culinaires et une pratique de longue date de la cuisine familiale. 

Pourtant, à plusieurs reprises, je me suis royalement plantée ! Et jeter une préparation réalisée avec des ingrédients bio ne m’a pas fait plaisir du tout !!! 

D’autant que, afin de rester humble, cela m’arrive encore aujourd’hui !

 Car les ingrédients végétaux ne se comportent pas de la même manière que les œufs et le beurre par exemple. Les temps de cuisson ou de mixage sont différents…

Ici, je ne résiste pas à l’envie de partager ma série de bavures spectaculaires à la  réalisation d’une préparation que tout le monde apprécie : la mousse au chocolat.

Digeste et légère à la dégustation,  on peut la réaliser avec deux ingrédients : l’aquafaba (le jus de cuisson des pois chiches que je conseille de filtrer) et du chocolat à pâtisser (que je choisis issu du commerce équitable) auquel je rajoute quelques cuillères à soupe de lait d’amandes au moment de le dé solidifier au bain marie.

Eh bien voilà le festival des erreurs que j’ai pu commettre  :

Þ Jeter dans l’évier l’eau de cuisson des pois chiches … avant de réaliser que l’ingrédient principal  venait de passer dans l’égout !!!

Þ Utiliser l’eau de cuisson d’une boite de pois chiches cuits avec beaucoup de sel. Les mousses étaient trop salées. Je conseille de goûter avant de battre en neige puis de rectifier en ajoutant du sucre au chocolat.

Þ Au cours de la préparation, verser les blancs dans le chocolat liquéfié. La préparation ne s’est pas homogénéisée, j’ai obtenu une texture pas sympathique. Je conseille de verser le chocolat dans le saladier des blancs et incorporer délicatement avec une spatule type Maryse.

Þ Transporter les mousses une fois refroidies chez des ami.es. La texture s’est transformée en un mélange grumeleux peu appétissant. Imagine un peu l’ironie de la compagnie non végétarienne à mon égard face à ce dessert tant attendu … et raté !!!

Mais après tout, nos échecs n’en sont pas. Ce ne sont que des expériences. Et au fil du temps, je m’aperçois que les préparations culinaires sans ingrédients issus des animaux sont simples à réaliser et surprenantes au goût.

Et ce dès l’instant où on a saisi les avantages de la cuisine végétale mais surtout  l’intention d’être en  cohérence avec sa sensibilité, cela ouvre la voie à d’autres possibles … 

Alors as-tu raté des plats ?

Pour un atelier guidé, après un entretien au téléphone où nous convenons des ingrédients que je peux compléter, nous réalisons ensemble 2 préparations au choix.

Contact :   letoilebleue3.0@gmail.com

Le sujet de la dernière causerie : Les associations à suivre

 Au cours de mes rencontres, j’évoque souvent les collectifs associatifs qui s’engagent. En effet, chaque asso a un axe différent mais sur leur site on trouve de solides informations nutritionnelles : des synthèses d’études sur l’alimentation végétale, des conseils et des recettes de cuisine.


 

Rencontrer des adhérents, se réunir pour un repas partagé c’est une belle occasion pour aborder la transition.  

Ou bien créer des liens dans sa localité afin d’avancer  ensemble face à un quotidien qui change.

D’autres sujets de réflexion

https://alimentation-en-conscience.blogspot.com/

 letoilebleue3.0@gmail.com

 

 

L'instant re - confiné à oublier : Retour vers le monde d'AVANT !!!

 Dans le cadre de mes recherches, il m’arrive de visiter d’autres lieux d’approvisionnement alimentaire que mes points de repères habituels. Et parfois, la découverte est, hélas, déconcertante au point que je préfère l’oublier...

 Malgré ma volonté d’apporter tout ce qui me traverse de positif en terme d’alimentation, je te partage aujourd’hui un instant de doute, de tristesse, d’incompréhension… Voici brièvement l’histoire :

Conseillée par une amie, je me rends un dimanche matin dans un magasin implanté au bord d’une route départementale de ma localité. « Va voir, tu trouveras de tout ! » sous-entendu en matière de produits végétaux, m’avait-elle dit !

Parking en terre battue organisé, bâtiment en structure boisée, cagettes disposées à l’entrée à l’usage du client, aspect général d’un magasin de « petits producteurs locaux qui se regroupent ». J’entre et là c’est le choc !!!

 Une profusion de produits bien emballés... sous plastique. 

Mon premier regard se pose sur les riz. Impossible de trouver la provenance. J’ai le choix entre le riz complet (bonjour les intestins fragiles !) ou les riz blancs (par ici l’index glycémique élevé !). Partout des pancartes style bois ou écrite à la craie pour faire « naturel »…

Bref je détourne mon regard mais la variété et la quantité de produits me donne le tournis.

Et l’hallucination continue. J’ai sous les yeux un grand banc réfrigéré. Je réprime la nausée qui me monte avec les laits et fromages « de montagne ». Produits illusoirement blancs mais véritablement rouges … rouges du sang des petits tués pour récupérer le lait de leurs mamans.

Mais voilà que mon regard est happé par des fruits : des fraises, framboises, cassis. Je fais un effort surhumain pour me remémorer que nous sommes en novembre ! J’en ai le vertige. Ça fait un mois que je me régale de pommes et de poires !

Mais plus loin je reste scotchée devant des ananas. C’est comme s’ils avaient un étage de plus tellement ils sont gros ! Les bananes aussi sont surdimensionnées ainsi que les fruits qui viennent de l’autre côté de la planète.



Je me sens devenue la micro humaine du roman de Bernard Werber. Je suis toute petite et les fruits et les légumes de ce magasin sont destinés aux « grands ». Je suis déconnectée de cette dimension, de ces quantités…

Et les aberrations continuent puisque sur les tables et les présentoirs suivants, c’est le festival des tomates qui arborent leurs rondeurs toutes variétés confondues, les poivrons rouges, verts, jaunes et les oignons frais. 

Je me sens saisie de non-sens : un étalage du mois de juillet ?  Discordance temporelle. Je vais me réveiller, c’est un cauchemar ? Il semble que non car les gens déguisés en personnels chirurgicaux poursuivent leur chemin entre les rayons et ils sont bien réels.

Mais ce n’est pas terminé. Le magasin dispose d’une grande surface de ventes et je repère très vite les techniques parfaitement rodées de la grande distribution. Les prix au kilo sont bien plus bas que ceux que je connais !

Et pour avoir le produit à ce prix-là, le client doit acheter le kilo voire plus. La quantité avant tout. Ah oui, comme je suis idiote, confinement signifie manquer de nourriture !!! 

Ceci est aussi une technique de vente bien hypocrite : surfer sur la peur ancestrale de manquer. D’ailleurs je repère un gars qui s’empresse à remplir à nouveau les rayons dès qu’ils se vident.

Mais voilà le rayon des pommes et des poires. Car à la base j’étais venue pour acheter des fruits bien mûrs et un peu moches pour une confipote ! J’en tremble d’incompréhension.

Toute une table de poires de diverses variétés mais toutes énormes, identiques, sans aucun défaut apparent. Mais quelle est cette machination ??? Même si c’est interdit j’en saisi une : dure, compacte obligatoirement cueillie verte.

 De plus en plus déroutée, je repose ce fruit que je sens inerte comme une pierre. 

Enfin je tombe sur une mention familière. Sur une pancarte, je vois : « Producteur en conversion ». Parce que oui tu t’en doutes, aucun label Bio sur ces fruits et légumes, ni Demeter, ni Nature et Progrès etc.  Des noix en provenance de Savoie. La question est de savoir si les noyers poussent en montagne !! ?? J'en oublie aussi ma géographie...

 Bref, je décide de remplir mon sac pour un kilo et je me retrouve à la caisse en ayant attrapé au passage une courge Butternut de dimension « classique ». Je veux dire par là non pas sortie d’un laboratoire et piquée aux engrais de croissance mais qui rentrera dans mon modeste four.

 La fille à la caisse me salue d’un sourire que je dois deviner sous un papier prétendument protecteur de virus. Je sors du magasin la larme (intérieure) à l’œil de tant de dissonances.

 Dernier regard sur les cagettes empilées estampillées « Produit de France » ! Je rêve de végétaux nourriciers « cultivés en conscience » mais visiblement, dans ma localité, ce rêve ne se réalisera pas avant ma prochaine vie !

Je regagne le parking et, face à ma voiture, j’observe un couple qui charge à bloc son coffre arrière de marchandises. Leur silhouette montre des signes avérés d’obésité. Comment des organismes en surpoids peuvent- ils gérer les aliments gonflés au glyphosate ? Qu’est ce qui peut bien les pousser à ces achats ? Ah mais oui le sacro-saint Plan National Nutrition Santé, 5 fruits et légumes par jour, n’importe quoi, de n’importe quelle provenance et cultivés n’importe comment et par n’importe qui...  

Pourtant la réalité de la gestion des stocks est implacable, il ne peut pas y avoir d’offre de vente sans demande. C’est donc bien le consommateur qui déclenche la proposition des magasins…  Ensuite l’illusion « verdissante » ou greenwashing utilise des techniques marketing bien efficaces et, visiblement pousse comme du chiendent !


Quant à moi, je quitte ce lieu en décidant que je n’y remettrai plus les pieds. Ce retour vers le monde d’AVANT m’a épuisée.

 A mes yeux, plus que jamais, la notion d’alimentation en conscience me semble brûlante d’actualité ». 



Puisque tu passes par ce blog et si ce billet t'inspires....

 Envie d'échanger ensemble sur ces sujets ?

Gabrielle

letoilebleue3.0@gmail.com

Contact : https://www.facebook.com/lessaveursdeletoilebleue