J’avais l’idée de partager une recherche autour de la mention que l’on peut parfois trouver sur l’étiquetage d’une bouteille :
« Huile hydrogénée ou partiellement hydrogénée ».
Et tu verras qu’on en revient toujours au même questionnement :
mais pourquoi donc modifier la structure du « jus » des graines oléagineuses (qui contiennent des acides gras) pour une préparation culinaire ?
Pour comprendre, une précision, un peu chimique me paraît importante.
La plupart des huiles végétales ont une forme liquide. Mais
l’industrie agroalimentaire préfère utiliser des corps gras solides. Par
ailleurs, le beurre, mis à part le fait qu’il implique de la souffrance
animale, atteint un coût d’achat élevé.
Alors, on fait subir une transformation
aux huiles qui a pour conséquence un
changement de la nature des corps gras : ils deviennent des acides gras trans. Ainsi, les
huiles hydrogénées sont très souvent présentes dans les produits tels que
croissants, gâteaux, biscuits salés, pizzas, pain de mie blanc, glaces,
certaines margarine etc car, elles ont l’avantage d’être stables et se
conservent beaucoup mieux et plus longtemps.
Elles peuvent avoir la perfidie de se cacher sous des appellations telles que « Huile
végétale modifiée » ou bien « AGT » ou encore « Graisses
partiellement hydrogénées »
Mais qu’en est-il du point de vue nutritionnel ?
Des études ont montré que sa consommation régulière
a la particularité de détraquer un de nos équilibres : augmenter le taux
de LDL (mauvais cholestérol) et réduire le taux de HDL (bon cholestérol) qui
contribue à fluidifier le système cardiovasculaire.
Bref, au lieu de confier
ton alimentation à des industriels qui ne tiennent compte QUE du profit réalisé
par leurs ventes, je ne peux que te conseiller d’observer les étiquettes des ingrédients de base et de réaliser de bons plats dans ta cuisine.
Choisir des huiles de bonne qualité est important, car cet apport est essentiel
pour nos cellules
Quelques suggestions pour le choix des huiles :
- Comme toujours se fier au prix - un prix trop bas peut cacher une vérité peu éthique
- Observer les
provenances - si on connaît le producteur ou s’il est en France, la
transparence sur le mode culturel des graines ou le processus de fabrication
sera plus accessible
- Pour les préparations crues
(assaisonnements, salade), le choix est très large : huile de colza,
d’olive, de Caméline, pépins de raisins, noix, sésame etc.
- Pour les huiles de cuisson, avec
une préparation salée comme un cake, je peux utiliser de l’huile d’olive ou
bien de l’huile de tournesol qui est très neutre en goût et. Et pour du sucré,
j’utilise l’huile de tournesol qui restera neutre au niveau du goût et
avantageuse en terme de prix d’achat.
- A noter : les huiles de coco et de palme entrent dans la catégorie
des acides gras trans et, mis à part l’impact environnemental de leur
production, seraient à utiliser plus rarement.