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Ici je mange donc je vis
Tu trouveras dans ce blog mes rencontres inspirantes, mes découvertes savoureuses mais aussi mes instants à oublier.

L'étoile bleue n'a pas d'âge car elle renaît en permanence.
Et si tu suis sa lumière, elle peut te guider vers une transition alimentaire durable.

Le sujet de la dernière causerie : La confusion entre choix alimentaire et T.C.A.

 Au cours d'une discussion avec des diététiciennes au sujet de l'évolution des habitudes alimentaires*, je me suis aperçue d'une confusion. 😖

En effet, ces professionnelles de la santé tenaient absolument à parler de cas médicaux en lien avec la nourriture et en particulier du (ou de la) patient.e qui soit ne mange pas du tout (anorexie) soit mange trop et de façon compulsive (hyperphagie, boulimie). Il s'agit des Troubles du Comportement Alimentaire.      Les T.C.A.

Dans ton entourage, tu as peut-être côtoyé des personnes ayant des comportements bizarres avec la nourriture.

 Ne plus s'alimenter parce qu'on se trouve trop gros ou grosse ou bien parce qu'on a  la nausée.
 À l'inverse, avaler tout ce qui se trouve dans le frigo ou dans le placard et déclencher le retour de toute la nourriture via des vomissements 😓
On note aussi une maladie récemment créée !!! Elle s'appelle l'orthorexie. C'est le fait de faire une obsession d'une alimentation irréprochable, tellement parfaite qu'elle en devient obsessionnelle au point de rayer de son quotidien la convivialité, le plaisir de cuisiner, de se nourrir bref amener à un isolement et à des déséquilibres. 

Ces types de comportement, s'ils sont chroniques, nécessitent un suivi médical sérieux avec des approches psychologiques et une analyse des causes, une éviction de la personne de son milieu familial habituel, une prise en charge globale, etc.

Note également, si tu croises une personne souffrant de TCA, que la nutrition végétale vient apporter aussi des réponses **

Il est bien évident que la transition alimentaire, ce n'est pas ça du tout !!!

Pour distinguer le cas pathologique d'une personne en transition, voici quelques éléments issus de mon observation. 

- Une personne qui réalise subitement que l'aliment dans l'assiette (tranche, filet ou nuggets) était un animal 😢 peut refuser de manger. Se sentir dégoûtée à tel point que la nausée peut la pousser à très peu se nourrir pendant quelques jours.

- Ce ressenti, assorti d'un ascenseur émotionnel (colère, déception, incompréhension) va se concrétiser par une série de comportements dans d'autres domaines que l'alimentaire suite au phénomène appelé "Make the connexion". On peut observer le refus des habits ou chaussures en cuir, d'aller au zoo, l'impossibilité de supporter la vue d'un chien dans un chenil ou l'expression d'indignation face aux abandons d'animaux au moment des vacances.

- Puis rapidement, l'entourage va observer que la personne sélectionne ses aliments. 

Force est de constater que ce n'est pas si facile que ça de distinguer les aliments d'origine animale des ingrédients issus des végétaux !

Je vois souvent la question du miel par exemple classé dans le végétal ! Au niveau des plats cuisinés, les gélatine, le beurre et autre crème fraîche de vache seront systématiquement refusés.

-  Cette attitude qui semble un rejet, n'est pas une modification de la nourriture pour changer l'apparence physique, ni pour ressembler à l'image d'un modèle, ni perdre du poids. 

- Au niveau social, ce n'est pas non plus une intention de s'éloigner de ce qu'on nous a transmis (recettes de cuisine familiale). Il n'est pas agréable de ne plus partager le même plat que ses parents si on est en adolescence et qu'on a réalisé des prises de conscience.

- La personne en transition va se poser des millions de questions. 

Aujourd'hui, avec internet, il est très facile de trouver des réponses. Inutile pour l'entourage de paniquer au moindre plat refusé, en particulier pour les risques de carences. 

La particularité de la vitamine B12, seul point faible de la nutrition végétale*, laisse le temps de s'informer et de se procurer le petit cachet qui change tout : nous avons la capacité de stocker cette sous-vitamine pendant plus de 10 jours ! 

- Se tourner vers des personnes qui ont déjà réalisé la transition sera le bon chemin même si c'est aussi un pas vers l'inconnu. Très souvent, les premières rencontres de la végétalisation se font en ligne avec des personnes éloignées du cercle familial et amical habituel.

- L'échange et le dialogue dans le respect seront la meilleure attitude envers la personne que tu connais et qui ne veut plus manger des produits issus des animaux.

- Enfin je ne suis pas persuadée qu'une visite chez un ou une diététicienne (afin de rassurer le parent par exemple sur l'équilibre nutritionnel) soit une bonne idée en l'état actuel des choses. Peu de professionnel.les de la diététique et de la santé sont formé.es aux alimentations végétales****. 

 Trouver des solutions pour vivre ensemble, partager le temps de se ravitailler et de cuisiner, aider à nettoyer ou réaménager la cuisine peuvent constituer des pistes pour passer ce cap.

As- tu une question nutrition ? Un document à partager ? 

N'hésite pas à utiliser cette adresse : letoilebleue3.0@gmail.com

Gabrielle 06 30 96 77 56

Intégralité de l'émission ici :

https://www.fautquonenparle.fr/2023-la-revolution-dans-notre-assiette/ 

*Un conseil pour réadapter son corps suite à un  TCA https://youtu.be/5Y3S1oufUTs

*** L'Onav est un conseil scientifique qui synthétise les dernières études https://jemangevegetal.fr/vitamine-b12/

https://vegeclic.com/patient/informations-vitamine-b12

**** Une liste des professionnel.les de santé est en cours ici . Certaines diététiciennes consultent en visio https://onav.fr/trouver-un-e-pro-de-sante