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Ici je mange donc je vis
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L'étoile bleue n'a pas d'âge car elle renaît en permanence.
Et si tu suis sa lumière, elle peut te guider vers une transition alimentaire durable.

Le végétal qui m’a fascinée : le kernza

 Si tu as participé à un de mes ateliers culinaires, tu as pu constater que les céréales sont des ingrédients que j’utilise avec plaisir. Oui, mais voilà, si tu remplaces le blé (classique, c’est-à-dire issu de la culture chimique et génétiquement modifié) par du maïs et du riz pour éviter le gluten, la préparation risque d’être assez chargée en glucides. Et parfois, le goût de ces pâtes-là n’est pas très joyeux !!!

Alors dans ce contexte, il n’est pas interdit de sortir des sentiers battus et de chercher d’autres solutions.

Partir à la découverte de cette céréale :

Le kernza est une plante issue des hauts plateaux d’Iran. Ce qui m’a d’abord fascinée par rapport à cette céréale, c’est la richesse des échanges qu’elle entretien avec le sol.

Sensibilisée à l’importance de prendre en compte l’importance du sol grâce aux travaux des agronomes Lydia et Claude Bourguignon (laboratoire Lamb), je remarque que la culture des céréales se fait depuis des millénaires à partir de plantes annuelles. Ce qui signifie semer, planter, récolter et recommencer l’année suivante. À chaque récolte, la plante a fini un cycle de vie. 

Mais les plantes vivaces, elles, se révèlent comme étant un bon moyen de réduire énormément l’impact sur les écosystèmes. Car, la longueur des racines aide à prévenir l’érosion des sols et à réduire la pollution des nappes phréatiques.

De plus, les plants de kernza sont robustes et ne nécessitent pas de pesticides ni d’engrais chimique. Pas besoin de labours non plus. 

Ce qui, si la transition agricole se poursuit, est tout à fait compatible avec les principes de la permaculture.

Une fois semée, la graine demande peu d’entretien et elle est moins gourmande en eau que le blé.

Cultivée aux Etats Unis et au Canada, cette plante peut être intégrée dans le cadre d’une agriculture « régénérative » car son système racinaire est incroyable qui a pour conséquence un ancrage dans la terre exceptionnel car plusieurs récoltes se succèdent avec un seul semis.

Comprendre l’intérêt nutritionnel :

Et c’est de ces échanges enrichis dans le temps que naissent un grand intérêt nutritif. Le grain, très petit, est utilisé en alimentation humaine. Le kernza donne une farine savoureuse très pauvre en gluten et aussi en glucides. Donc intéressante pour soulager le pancréas.

En Amérique du Nord, elle est mélangée à d’autres farines en boulangerie et elle est excellente pour les crackers. On l’utilise également pour fabriquer des bières artisanales. Elle donnera une saveur délicate de houblon et d’agrumes.

On y trouvera des protéines (teneur à 20 % donc supérieur au blé qui est à 14 %), du calcium, des fibres solubles et insolubles (très importantes pour le microbiote intestinal), en acides gras essentiels appelés omégas 3.

Voici ce qu’en dit le producteur canadien Robert Magnuson : « La culture des plantes vivaces est le nirvana de l’agriculture. Aucun besoin de semer ni labourer les champs et nous produisons de la nourriture ».

Bref pour conclure, je dirais que cette culture qui est en expérimentation en France, est une graine minuscule qui a un avenir prometteur.

Changer d'ingrédient culinaire c'est déclencher des productions et favoriser la biodiversité. 

On essaie des recettes différentes ensemble  ?

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