Si tu as participé à un de mes ateliers culinaires, tu as pu constater que les céréales sont des ingrédients que j’utilise avec plaisir. Oui, mais voilà, si tu remplaces le blé (classique, c’est-à-dire issu de la culture chimique et génétiquement modifié) par du maïs et du riz pour éviter le gluten, la préparation risque d’être assez chargée en glucides. Et parfois, le goût de ces pâtes-là n’est pas très joyeux !!!
Alors dans ce
contexte, il n’est pas interdit de sortir des sentiers battus et de chercher
d’autres solutions.
Partir à la
découverte de cette céréale :
Sensibilisée à l’importance de prendre en compte l’importance du sol grâce aux travaux des agronomes Lydia et Claude Bourguignon (laboratoire Lamb), je remarque que la culture des céréales se fait depuis des millénaires à partir de plantes annuelles. Ce qui signifie semer, planter, récolter et recommencer l’année suivante. À chaque récolte, la plante a fini un cycle de vie.
Mais les plantes
vivaces, elles, se révèlent comme étant un bon moyen de réduire énormément
l’impact sur les écosystèmes. Car, la longueur des racines aide à prévenir
l’érosion des sols et à réduire la pollution des nappes phréatiques.
Ce qui, si la transition agricole se poursuit, est tout à fait compatible avec les principes de la permaculture.
Une fois semée, la
graine demande peu d’entretien et elle est moins gourmande en eau que le blé.
Cultivée aux Etats
Unis et au Canada, cette plante peut être intégrée dans le cadre d’une
agriculture « régénérative » car son système racinaire est incroyable
qui a pour conséquence un ancrage dans la terre exceptionnel car plusieurs
récoltes se succèdent avec un seul semis.
Comprendre l’intérêt nutritionnel :
Et c’est de ces
échanges enrichis dans le temps que naissent un grand intérêt nutritif. Le
grain, très petit, est utilisé en alimentation humaine. Le kernza donne une
farine savoureuse très pauvre en gluten et aussi en glucides. Donc intéressante
pour soulager le pancréas.
On y trouvera des
protéines (teneur à 20 % donc supérieur au blé qui est à 14 %), du calcium, des
fibres solubles et insolubles (très importantes pour le microbiote intestinal),
en acides gras essentiels appelés omégas 3.
Voici ce qu’en dit le
producteur canadien Robert Magnuson : « La culture des plantes
vivaces est le nirvana de l’agriculture. Aucun besoin de semer ni labourer les
champs et nous produisons de la nourriture ».
Bref pour conclure,
je dirais que cette culture qui est en expérimentation en France, est une graine
minuscule qui a un avenir prometteur.
On essaie des recettes différentes ensemble ?
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