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Ici je mange donc je vis
Tu trouveras dans ce blog mes rencontres inspirantes, mes découvertes savoureuses mais aussi mes instants à oublier.

L'étoile bleue n'a pas d'âge car elle renaît en permanence.
Et si tu suis sa lumière, elle peut te guider vers une transition alimentaire durable.

Le sujet de la dernière causerie : l’importance de la biodiversité

Depuis que je m’intéresse à mon assiette, je me pose souvent la question : mais qu’y avait-il AVANT ? Avant que cet aliment arrive dans mon assiette ?

 Car, j’ai pris conscience que, du point de vue botanique, de nombreux légumes sont des fruits. Or, s’il n’y a plus d’insectes, il n’y a plus de fruits et adieu les courgettes, tomates aubergines, poivrons, courges etc. Oui oui, ce n’était pas une évidence pour moi ! 

Selon un entomologiste qui parlait DES intelligences animales, j’ai saisi que la plante et sa fleur puis son fruit n’est pas du tout là pour nos papilles !

C’est la fleur qui représente la séduction et attire les insectes. Et, c’est ce qui permet la reproduction. Et puis le fruit attire les oiseaux..

 Quand on regarde un champ qui n’a pas reçu de pesticides ni d’engrais chimiques, on observe des fleurs de couleurs et de formes diverses parce que les insectes qui se nourrissent de pollens ont des besoins différents.

 Chaque insecte est équipé pour polliniser un type de fleurs de par son orifice buccal.       Et pour que le miracle de la fécondité s’accomplisse, il nous faut saisir l’importance de sauvegarder toutes les petites vies du sol. 

Je pourrais aussi parler du fait que sans les haies, nos campagnes meurent, mais ce dessin est très parlant.

Au moment où je termine ce post, voilà que je tombe sur la sortie du livre suivant : « A l'Aube de la sixième extinction, comment habiter la Terre » aux éditions Grasset. 

Un livre effrayant selon le journal Les échos. L’auteur n’invente rien dans son constat. Bruno David est Président du Muséum national d'histoire naturelle, paléontologue et biologiste marin. 

Selon son constat, il est urgent d’ouvrir les yeux sur une crise silencieuse et fulgurante : l’effondrement de la vie végétale et animale. 

Et « nous ne sommes rien sans la biodiversité, sans ce tissu vivant de la planète dont nous faisons d'ailleurs partie. Nous sommes dépendants des services écosystémiques qu'elle nous rend : on ne se nourrit que du vivant, on ne peut pas digérer sans les bactéries intestinales, on respire grâce au plancton et aux végétaux » 

De ce fait, chacun de nos gestes compte.

Et sortir des cultures intensives c’est possible.

Je t’accompagne dans cette recherche ?

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