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Ici je mange donc je vis
Tu trouveras dans ce blog mes rencontres inspirantes, mes découvertes savoureuses mais aussi mes instants à oublier.

L'étoile bleue n'a pas d'âge car elle renaît en permanence.
Et si tu suis sa lumière, elle peut te guider vers une transition alimentaire durable.

La transition alimentaire : du modèle établi à son propre mode alimentaire ?

 Suite à la journée mondiale pour la fin de la pêche qui a eu lieu fin mars, j’ai entendu comme des vents de protestations dans les chaumières !!!

Beaucoup de personnes se sont senties perplexes : 

- Mais alors, si on réduit la viande dans l’assiette, 1 repas qui en est dépourvu au restaurant scolaire, et si en plus, on retire les poissons parce qu’ils viennent tous quand je m’approche de l’aquarium😲😦

Je n’ai pas le temps de répondre que les chairs animales sont sorties de mon assiette depuis plusieurs années, car la suite arrive immanquablement : - Il me reste les œufs alors ?

Conclusion hâtive à laquelle je réponds que je m’en passe aussi très bien.  - Sais-tu que les œufs de poule proviennent majoritairement d’oiseaux femelles génétiquement modifiés pour pondre tous les jours ? De plus, on a exterminé à la naissance leurs petits frères poussins, car eux, ne pondront pas d’œufs.

Mais je comprends que ces informations viennent nous désarçonner sur nos chemins de vie. Car je suis passée par cette étape, comme un sentiment de doute, d’une sorte de déni... 

  Et cette perte de repères correspond à un changement par rapport à un modèle.

Et là, tu pourras me répondre que tu n’obéis à aucun modèle figé et que tu choisis ce que tu manges !

Oui mais voilà, dans ce cas, comment expliquer, par exemple, que deux fois par an, les rayons des grandes surfaces se couvrent de chocolat de toutes les formes et de toutes les couleurs ??? Les industriels de l’agroalimentaire ne sont pas assez fous pour mettre en vente de la marchandise s’ils n’ont pas d’acheteurs. Acheteurs qu’ils sauront appâter avec de bons vieux arguments (tradition, authentique, terroir et compagnie).

Et si toutes ces habitudes telles que les chocolats à Noël ou à Pâques étaient ancrées en nous ? Autrement dit, comme vissées dans notre inconscient.

 Ce regard peut amener une analyse bienveillante de nos comportements et pourquoi pas nous guider vers un chemin pour sortir de ce modèle. Car finalement, l’avons-nous choisi ? Si je reprends l’exemple des œufs en chocolat. Bien sûr, cela coïncide avec la période où tous les oiseaux femelles pondent « naturellement » des œufs. La tradition catholique évoque les cloches de Rome. Au regard du filtre de la transition alimentaire durable je répondrais :

· Le cacao ne pousse pas en Europe !

· Coté nutrition, l’acide oxalique que contient le cacao donne un aliment classé acidifiant et il peut être mal toléré. Sans compter le sucre qu’il faut rajouter pour que le chocolat ne soit pas amer. De plus la plupart de ces « chocolats » industriels sont bourrés de sucres de synthèse et de colorants. Et ils sont majoritairement additionnées de produits laitiers😡

Choisir un cacao de qualité ? Et le magnésium ? Oui pourquoi pas consommer du chocolat à l’occasion mais pour quelle population ? Alors pourquoi continuer à perpétuer cette tradition ?

Je me suis aperçue qu’il est tout à fait possible de fêter ces moments de l’année autrement. Et que ce modèle m’avait été imposé. C ‘est aussi le cas du schéma classique à table : entrée, plat chaud, fromage, dessert !!! Combien d’animaux seraient épargnés si on sortait de cette croyance limitante ! Qu’un dessert sucré n’est pas une obligation à la fin du repas, que le grand-père et l’adolescent peuvent partager la table, la joie d’être ensemble, la convivialité mais pas forcément le même contenu dans l’assiette.

Aujourd’hui, la diététique consciente aborde la notion de profilage alimentaire. Une terminologie sortie d’un roman policier !!! 

Ce concept a pour intention de définir les spécificités du besoin nutritionnel de chaque personne. Selon l’âge, l’activité, le sexe, nous disposons des recommandations classées par groupe d’aliments, mais d’autres paramètres viennent modifier l’absorption des nutriments. 

C’est le cas par exemple de l’état émotionnel, les conditions de prises des repas …

Et si chacun et chacune d’entre nous se forgeait ses propres repères en fonction de ses besoins uniques ? 

Passer d’un modèle établi à son propre mode alimentaire,

je t’accompagne dans cette démarche ?

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