Ce que je remarque, c'est le nombre supérieur de femmes qui ne mangent plus ces produits ou qui ont fortement réduit par rapport aux hommes. *
Oui, mais voilà, à l'image de nos cousins biologiques, les autres animaux, nous sommes des êtres de relation ! Et, force est de constater que l'aspect sociétal n'est pas du tout facilitant.😔
Parmi les éléments qui empêchent cette transition, des sociologues mettent en évidence la prédominance ou les aspirations dites "masculinistes". Autrement dit "ça fait pas viril" d'être sensible à la cause animale ! Voire même, un homme pourrait se "féminiser" s'il ne mange pas de la viande d'abattage !
On évoque le fait que le masculin (ou plutôt la virilité) est associé à la viande (chair d'un animal) comme s'il y avait (dans l'inconscient collectif) la transmission de la force d'où l'expression "les vrais hommes" !
Ils observent un lien étroit avec le pouvoir de décision qui, selon les observateurs de l'évolution de nos sociétés, est étendu à la masculinité occidentale. *
Ainsi, le fait d'attribuer la consommation de chairs animales aux hommes s'inscrirait donc dans la continuité du patriarcat.
Eh oui, dans beaucoup de familles en occident, se nourrir d'une salade composée avec du quinoa est vécu comme une atteinte à la virilité ! Alors que cette même graine, riche en protéines, est la nourriture (traditionnelle) de base en Bolivie, pour hommes, les femmes et les enfants !
Cette approche bien ancrée dans notre civilisation, est largement entretenue par la publicité et d'autres techniques marketing telles que l'emballage (sucre dans un sachet rose !).
En effet, as-tu vu un homme manger un yaourt pour maigrir et une femme faire griller un bébé cochon ? C'est plutôt l'inverse sur les affiches publicitaires. On voit bien ici que c'est une culture genrée, autrement dit, inconsciemment, le produit alimentaire aurait bien un sexe 😞
Certaines avouent clairement que, en cas de séparation, elles passeraient aussitôt à une assiette végétale au quotidien.
"N'écoutez pas ceux qui se proclament gourous de la nutrition ni l'industrie agroalimentaire qui essaie de vous raconter que vous avez besoin de viande, d'œufs et de produits laitiers pour avoir assez de protéines.
Il existe beaucoup de sources de protéines d'origine végétale et votre corps vous remerciera de cesser de le nourrir d'aliments morts".
Patrik Baboumian
Et si le choix alimentaire permettait l'émancipation des animaux mais aussi des femmes ?
Les professionnel.les du bien-être peuvent accompagner à la transition par différentes approches bienveillantes.
Guérir des prétendus attributs genrés de la nourriture, on en parle ensemble ?
https://www.facebook.com/lessaveursdeletoilebleue
* Merguez et brochettes épicées 100% végétales de la marque Happyvore
Pour aller plus loin :
Podcast Comme un poisson dans l'eau : "Le véganisme, c'est un truc de gonzesses" Nora Bouzzouni
👉Je précise que je n'ai aucun intérêt financier vis à vis d'une marque ou d'un magasin concernant les ingrédients (ou produits alimentaires) que je partage sur ce blog.