Quand on aborde la question de l'alimentation, on ouvre une porte à des savoirs souvent transdisciplinaires. Autrement dit, les réponses vont se trouver dans des champs d'expertise qui sortent des connaissances liées à NUTRITION.
En effet, pour comprendre pourquoi les tomates n'ont plus de goût, pourquoi le gluten du blé est identifié comme un poison par le microbiote intestinal de certains êtres humains, il nous faut rechercher du côté des ingénieurs agronomes et surtout des biologistes et des spécialistes en génétique moléculaire.
C'est pour cette raison que les semenciers de l'association Kokopelli sont appelés les "révoltés du potager" !
👉 Pourquoi choisir d'avoir ses propres semences ? (ou bien si on n'a pas de jardin, on peut choisir d'acheter ses fruits, légumes et céréales à un producteur qui suit cette démarche.)
- La possibilité de se réapproprier le vivant.
- Participer à la biodiversité grâce à la pérennité des semences paysannes
- Se défaire du monopole des quelques multinationales qui contrôlent leur production
- Eviter le coût de l'achat des semences
- Adapter les plants au contexte (aux conditions du jardin, mode de culture, climat), les rendre plus résistantes aux maladies et augmenter les rendements naturellement
- Eviter des intrants chimiques (pesticides, herbicides, fongicides), car la plante transmet dans ses gènes des solutions face à certains parasites, maladies etc.
Il y a donc un intérêt d'ordre environnemental et économique.
Maintenant, prenons le cas inverse. Les modifications génétiques touchent un certain nombre de végétaux tels que le blé, le maïs, les betteraves sucrières, les courgettes, concombre, pommes, nourriture pour animaux d'élevage (soja), microbes et enzymes etc.
👉Quels sont les risques sanitaires liés à la consommation des plantes génétiquement modifiées ?
Le biologiste Christian Velot fait partie des lanceurs d'alerte. Il informe sur les risques et pense que, même si les fameuses biotechnologies permettent des prouesses techniques comme par exemple introduire la molécule du pesticide dans un grain de maïs, les citoyens doivent être informés et auraient dû être consultés !
Selon son expertise, les effets sur le métabolisme de l'être humain ne sont pas maîtrisés par les scientifiques.
Pourtant, les risques sont connus :
On observe des réactions dites "allergiques". Autrement dit, le corps développe une intolérance.
Par conséquent, certains consommateurs allergiques à ces noix ont des réactions au soja transgénique... et donc à la consommation de la chair des animaux qui en sont nourris😕😓
On remarque aussi une plus grande résistance aux antibiotiques et des cancers.
Comme je l'ai noté précédemment, les aliments issus des OGM sont instables et certaines molécules deviennent toxiques.
👉 Mais le point que je voulais souligner ici, c'est la baisse de la qualité nutritionnelle. Le pain très blanc et alvéolé issu d'une farine de blé (plus sucré au goût pour séduire et fidéliser le consommateur) contiendra une teneur en glucides très élevée et peu de nutriments.
D'une manière générale, les cultures génétiquement modifiées ont souvent modifié le profil nutritionnel des aliments. Certaines recherches rapportent des niveaux accrus de composés anti nutriments. Autrement dit, on trouve des substances qui empêchent l'absorption des éléments nutritifs dans l'aliment.
💗 Sachant que les semences hybridées (génétiquement modifiées et la plupart du temps stériles) sont admises dans le cahier des charges de la demande de labellisation AB, je pense qu'il est très important de se renseigner sur les modes culturels.
A l'inverse, la permaculture, dans un de ses principes de base, n'admet QUE des semences reproductibles.
Retrouvons-nous pour un accompagnement avec des conseils nutritionnels adaptés.
Et si tu es près de moi, organisons un atelier culinaire pour de nouvelles habitudes en cuisine 😋
Gabrielle
06 30 97 7 56
Quelques sources :
https://kokopelli-semences.fr/fr/page/qui-sommes-nous
https://www.infogm.org/6254-animaux-ogm-pas-vraiment-au-point