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Ici je mange donc je vis
Tu trouveras dans ce blog mes rencontres inspirantes, mes découvertes savoureuses mais aussi mes instants à oublier.

L'étoile bleue n'a pas d'âge car elle renaît en permanence.
Et si tu suis sa lumière, elle peut te guider vers une transition alimentaire durable.

Des MOTS pas des MAUX : tradition / transmission

 Aujourd’hui un très grand nombre de plats cuisinés composés de produits d’origine animale sont vendus au nom de la « tradition ».

Et pour ma part, pendant des années, je ne savais même plus pourquoi je continuais à les acheter et à les consommer . Que ce soit le chocolat (au lait) de noël ou le rôti du dimanche, ces aliments agissaient comme des repères.

Les magasins, à grand renfort de budgets publicitaires, utilisent ces « habitudes » comme un argument de vente. Puisque c’est la tradition !!! Et que ça marche pour la fidélisation du client…

Mais si je me penche sur l’étymologie du mot, voilà ce que je trouve :

Le mot « Tradition » est formé à partir de 2 éléments d’origine latine : trans qui signifie à travers et do, das, dare, datum qui signifie le verbe donner. Donc le verbe tradere qui a donné le mot « Tradition » signifie le fait de donner à travers (le temps, les générations), de remettre, de faire passer, transmettre à quelqu’un d’autre.

Je dois avouer que cette recherche m’a quelque peu interloquée ! En effet, je me suis posé la question de ces choses, pensées, principes que je souhaitais personnellement transmettre ou pas.  Et ce non seulement vis-à-vis de ma descendance mais aussi à travers mes actes.


Et là, dans le cafouillage global ambiant, je me suis dit que j’étais soulagée de ne plus participer à toutes ces horreurs liées à l’élevage. Je ne souhaitais plus transmettre les pratiques qui y sont obligatoirement liées parmi lesquelles :

L’insémination forcée subie par une vache pour consommer un produit laitier (crème, beurre, lait, fromages). L’enfermement, la promiscuité, la séparation de son petit  pour un animal des plus pacifiques dont la grossesse dure 9 mois comme pour une  femme.

La castration à vif d’un petit cochon pour consommer des charcuteries. La concentration des ces êtres vivants sensibles aussi propres et gentils qu’un chien.

L’ébecquetage d’une poule qui pose ses ovocytes en grande quantité car elle est génétiquement sélectionnée pour avoir cette anomalie. L’extermination de ces frères et son départ pour l’abattoir au bout de 18 mois.

L’évocation de ces pratiques « traditionnelles » risquant d’ensanglanter ce blog et l’infolettre, je préfère stopper ici ...

A chaque instant, nous pouvons tout changer.

Et si nous inventions d’autres traditions alimentairesculinaires créatives et joyeuses… sans oppression?  

De l’autre côté des Pyrénées, des vétérinaires bénévoles recueillent des animaux qui étaient sur le chemin de l’abattoir.

Voici un petit veau et des cochons qui ont droit à une autre vie

https://youtu.be/nZwYbHGROVE

https://youtu.be/oYpUtCSW_e8