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Ici je mange donc je vis
Tu trouveras dans ce blog mes rencontres inspirantes, mes découvertes savoureuses mais aussi mes instants à oublier.

L'étoile bleue n'a pas d'âge car elle renaît en permanence.
Et si tu suis sa lumière, elle peut te guider vers une transition alimentaire durable.

L’instant à oublier : T.V.A t’es chocolat !!!


Aujourd’hui, je tiens à te parler d’un sujet qui aiguise ma colère depuis longtemps.                Il s’agit de la fiscalité appliquée aux produits alimentaires.

Alors je n’étalerai pas ici mon dégoût, au sujet du taux de TVA spécifique à 2,1% calculé, entre autre, sur les « Animaux vivants de boucherie et de charcuterie vendus à des non-assujettis » alors que les aliments de première nécessité sont à 5,5% !!!   Je vais directement prendre l’exemple d’un ingrédient très utilisé dans la pâtisserie végétalienne :  le chocolat.
Tout d’abord une petite précision  nutritionnelle, le cacao est amer. Donc, ce qui se nomme « chocolat » est obligatoirement sucré, très sucré !                
Mais revenons à la taxe appliquée sur tous les produits vendus, la fameuse « Valeur Ajoutée ».       
Et, alors là, c’est le règne des aberrations. Voici ce qu’indique le Code Général des Impôts : « 20% pour le chocolat noir, 5,5% pour le chocolat au lait ».
Argument fallacieux avancé : L'administration fiscale a estimé, jusqu'à présent, que le chocolat noir (les fèves de cacao et le beurre de cacao) utilisés en pâtisserie et en confiserie, contenant plus de 31 % de matières grasses devait être considéré comme ‘chocolat de couverture’ et, de ce fait, être assujetti à la TVA au taux de 20 %.  Le chocolat au lait, lui, est soumis au taux normal.               

Mais le ‘chocolat de ménage au lait’ destiné à être fondu pour l'utiliser dans des pâtisseries, que la loi définit comme "composé de 30% minimum de matière sèche de cacao", est à 5,5% !
Mais qu’on m’explique la différence entre « chocolat de ménage » et « chocolat de couverture » ???   Et surtout l’intérêt pour la nutrition humaine...                               Que signifie cette imposture  caractérisée ?

Pour les industriels de l’agroalimentaire, elle implique l’application du taux « produits de base » à tout produit sucré qui contient du cacao, potentiellement en très petite quantité, de mauvaise qualité nutritionnelle, environnementale et humaine ET une teneur en produits laitiers. Cela induit qu’il est moins taxé de consommer un ingrédient fondé sur l’exploitation et la souffrance animale.
Cela signifie aussi que le chocolat cru, qui est bénéfique pour la santé, est plus cher à l’achat que les barres chocolatées bourrées de sucres de synthèse et de colorants chimiques.
Finalement, dans cette histoire de chocolat, c’est le citoyen, comme toi et moi, qui est lésé puisque le taux de TVA appliqué impacte le prix d’achat final !
Allons-nous continuer à nous comporter comme le chocolat : coulant face à la désinformation et en même temps figé face à la  prétendue protection du législateur ?