En cette fin d’année, j’avais envie de te raconter une belle histoire du temps passé.
Comme tous les contes, ceci ne pourrait pas se réaliser aujourd’hui. L’histoire d’un animal qui ne se mange pas, qui est en voie de disparition mais, qui peut, hélas, se retrouver en cage pour être exploité dans un cirque ou tué au cours d’un safari.
Car, bien évidemment un animal sauvage ne doit pas être soustrait de son milieu de vie naturel.
Il s’agit de l’histoire d’un lien incroyable entre 2 amis et d’un lion qui fascine encore aujourd’hui.
Dans les années 60, deux jeunes amis australiens se présentent dans une boutique londonienne d’animaux exotiques. Ils aperçoivent un lionceau enfermé dans une cage, et sont complètement outrés de le voir prisonnier d’un espace si restreint. Ils décident donc de l’acheter. ce qui ne choque pas à cette époque initiatrice de la société de consommation.
Pendant un an, les deux amis gardent et élèvent le lionceau.
Ils l’appellent Christian, (donc chrétien, en anglais) comme les chrétiens qui étaient jetés aux lions il y a 2000 ans. Christian habite dans leur boutique, où il a une grande litière et où il mange 4 repas par jour, 2 repas solides, 2 repas liquides. Derrière la vitrine, il est souvent pris pour une peluche mais Christian atteint bientôt 70 kg et il n’est plus possible qu’il vive ainsi.
Un acteur le découvre dans la boutique et finalement le lion apprend les bases de la vie sauvage en Afrique et s’intègre à un troupeau dans une réserve.
La scène des retrouvailles a fait le tour du monde car le lion est apparu sur un rocher et s’est approché des hommes puis en bondissant, il a sauté dans les bras de ses adoptants.
Leur histoire continue d'émouvoir les gens et d'attirer l'attention sur la disparition de la faune et de son habitat.
Mais elle a la particularité de montrer, une fois de plus, que l’amour n’est pas une question d’appartenance à une espèce.